Dossier

Solaire: Le plan prend corps

Le plan solaire est devenu un pilier de la politique énergétique du Maroc, un vecteur majeur de son image verte à l’international et un générateur d’investissements.

Du soleil, le Maroc en regorge et que les rayons solaires se transforment en énergie, le procédé est acté. Mais de là à convertir l’opportunité,  il n’y a presque que le Royaume à se placer. En tout cas, avec autant d’acuité.
C’est d’ailleurs le sens même de la création  de Masen. L’agence solaire marocaine est, en effet, la clef de voute d’une stratégie qui tend  à transformer l’essai d’un mix énergétique érigé en objectif à horizon défini.

D’ici 2020, le Royaume vise à rendre opérationnelles  les cinq centrales retenues dans le cadre du plan solaire, à savoir Ouarzazate, Aïn Beni  Mathar, Foum el-Oued, et Sebkha Tah. Ces complexes qui couvriront une superficie
de 10 000 ha, permettront au pays de se  disposer d’une puissance installée en énergie solaire de 2 000 MW. Soit une production annuelle de 4 500 GWh, qui permettra d’augmenter la capacité de production d’électricité solaire de 2% en 2010 à 14% en  2020.De quoi économiser environ 1 million de tonnes en équivalent pétrole et 3,7 millions de tonnes de CO2. Ainsi, l’importance de l’élément solaire s’impose. Elle s’inscrit d’ailleurs dans une stratégie, cette fois internationale,  de diversification énergétique cristallisée à travers le projet Desertec.

La suite de cet article est disponible dans le Challenge #408, actuellement en kiosque. L’article complet sera mis en ligne le vendredi 1er Février.

 
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