Flash-ecoPublicité

Taxe écran : première victoire des annonceurs

Les annonceurs ont le sourire : leur requête concernant l’annulation de la taxe écran que la loi de finances 2018 a étendu à la presse électronique est en train de recevoir une réponse favorable.

« Suite à la mobilisation sans précédent de tous les acteurs du marché publicitaire et grâce au sens de l’écoute et la compréhension du directeur général et des équipes de la Direction Générale des Impôts, le problème de l’extension de la taxe d’écran a été majoritairement réglé dans le respect des dispositions de la loi de finances 2018 et des intérêts de ce secteur vital pour le pays », annonce Mounir Jazouli, président du Groupement des Annonceurs Marocains (GAM). Il ajoute qu’une note explicative dans ce sens sera diffusée incessamment et la mobilisation continuera pour l’annulation définitive de la taxe d’écran pour la publicité TV/Vidéo et cinéma dans le cadre de la loi de finances 2019.

Pour sa part, la Fédération Marocaine des Éditeurs de Journaux (FMEJ) a indiqué que la presse électronique en général n’est pas concernée par la décision d’élargir la taxe d’écran. La Fédération souligne avoir tenu une réunion fructueuse lundi 05 février 2018 avec Omar Faraj, directeur général de la Direction Générale des Impôts (DGI), en présence de l’Union des Agences Conseils en Communication (UACC) et du GAM, notant que ce problème a été réglé en trouvant l’interprétation correcte de l’article 251 du Code des impôts selon laquelle la presse électronique en général n’est pas concernée par cet article qui traite de la « diffusion » de publicité sur la télévision et les autres écrans, sachant que la presse électronique ne fait pas de la diffusion sur les ondes hertziennes mais de l’édition. La Fédération relève que la note explicative concernant les dispositions relatives aux droits de timbre sur les annonces publicitaires sur écran, publiée mercredi par la Direction Générale des Impôts (DGI), a conclu que les annonces publicitaires faites par des panneaux électroniques fixes ou mobiles, ainsi que via des bannières qui ne reposent pas sur les technologies de diffusion ne sont pas soumises à cette taxe.

Cette note précise que le droit de timbre s’applique sur les revenus et factures relatives aux annonces publicitaires par diffusions télévisuelles et les diffusions internet qui utilisent les techniques modernes de télécommunications. Il s’agit du streaming et des webtélés, en plus des annonces publicitaires qui parviennent au public via les sites de diffusion vidéo comme YouTube.

 
Article précédent

L’ONHYM signe un accord avec Shell et Repsol

Article suivant

Il fait l’actu : George Michos, nouveau DG de LafargeHolcim Maroc