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Trois nouvelles ONG reconnues d’utilité publique en 2019

Le Secrétariat Général du Gouvernement (organisme public qui dispose du pouvoir d’appréciation pour l’octroi ou non d’un tel statut) a accordé, au titre de l’année 2019, le sésame UP (Utilité publique) à trois nouveaux organismes non gouvernementaux, ce qui en porte le total à 231 (entre associations, fondations, organisations, centres et autres).

La liste des associations reconnues d’utilité publique par le gouvernement marocain continue de s’allonger.

Les heureux élus en question sont l’Association du Festival International de Rabat pour la Culture et les Arts (AFIRCA), un acteur culturel connu surtout par les cinéphiles pour être l’organisateur du Festival International du Cinéma d’auteur de Rabat (FICAR) qui vient de vivre sa 24ème édition, il y a quelques semaines, l’Association Marocaine de Vie Meilleure (AMVIM) qui, depuis sa création en 1993, œuvre dans la prise en charge des enfants handicapés de la région du Gharb et, enfin, Réseau Entreprendre Maroc, une association qui a vu le jour en 2006 à l’initiative de chefs d’entreprise engagés dans l’accompagnement entrepreneurial de jeunes porteurs de projets.

Par ailleurs, deux autres associations ont obtenu la confirmation de leur statut d’UP après avoir changé de dénomination. Il s’agit de l’Association Française d’Entraide et de Bienfaisance de Rabat-Salé (ex-Société Française de Bienfaisance) qui fut, en 1918, la première association marocaine reconnue d’Utilité Publique ainsi que de l’Association Ahmed Al Hansali pour le Développement de la région Beni Mellal-Khenifra (Ex-Association Socio-Culturelle Ahmed El Hansali).

Rappelons que pour obtenir de la reconnaissance UP par l’Etat marocain, une ONG doit se conformer à un certain nombre de contraintes (but d’intérêt général, rayonnement, nombre minimal de membres, ressources financières, délai d’existence d’au moins trois ans…). Les avantages associés à une telle reconnaissance sont essentiellement de nature fiscale puisque les dons collectés deviennent fiscalement déductibles et sans plafond chez le donateur. Quand on sait que le financement est une question cruciale pour la plupart des associations, ce statut peut servir de levier important dans la collecte de ressources financières.

 
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