Emploi

Un nouveau fonds pour développer les centres de formation professionnelle

Le gouvernement du Royaume du Maroc et la Millenium Challenge Corporation (MCC), organisme public américain d’aide au développement, procéderont à la création d’un fonds de la formation professionnelle, dénommé « Charaka ».

Le fonds « Charaka » appuiera financièrement des initiatives de création ou d’extension de centres de formation professionnelle gérés dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP), ainsi que des initiatives de réhabilitation de centres publics de formation professionnelle et leur reconversion d’un modèle de gestion traditionnel géré par le secteur public en un modèle tiré par la demande du secteur privé.

Pour la sélection des futurs bénéficiaires des subventions de ce Fonds, l’Agence MCA-Morocco, établissement public chargé de la mise en œuvre du Compact II, s’apprête à lancer un appel à projets à partir du mois de mai 2017, invitant ainsi les différents acteurs potentiels à soumettre, dans un cadre de partenariat public/privé, des propositions de projets qui respectent les critères d’éligibilité relatifs aux partenaires, aux projets et aux activités à financer.

Les candidats éligibles peuvent être des opérateurs de formation professionnelle, des régions ou autres collectivités territoriales, des établissements ou entreprises publics, des organisations professionnelles, des ONG ou tout organisme à but non lucratif. Peuvent s’adjoindre à ces candidats, des partenaires techniques ayant l’expertise et l’expérience requises pour appuyer les partenaires PPP dans la mise en œuvre de leurs projets ou des partenaires financiers désireux d’appuyer ces initiatives.

Pour rappel, la mise en place du fonds « Charaka » est l’une des composantes du projet « Éducation et formation pour l’employabilité » qui constitue, aux côtés du projet « Productivité du foncier », les deux projets qui seront financés sur une période de cinq ans par le Compact II, doté d’une enveloppe budgétaire de 450 millions de dollars, à laquelle s’ajoute une contribution du gouvernement marocain de l’ordre de 67,5 millions de dollars au minimum.

Pour plus d’informations : [email protected]

 
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