Portrait

Un visionnaire de la distribution

Il a une allure filiforme et dégage un dynamisme ambiant. Mais derrière ce visage expressif où chaque parole s’accompagne de grands gestes des mains, se cache en fait un entrepreneur aguerri aux métiers de la distribution. Au départ impliqué dans la distribution de logiciels, il ne tarde pas à sauter le pas et à ajouter à sa palette  celle du  Service. Plus encore, il y  ajoutera le domaine de solutions IT à valeur ajoutée. 

La réussite est  souvent et également une question de timing. Il faut savoir prendre la vague lorsqu’elle se forme, la chevaucher pour enfin, et au terme d’efforts constants et soutenus, arriver au succès. Younès El Himdy est de ces entrepreneurs qui ont su être attentifs à l’évolution de leur secteur, et saisir l’occasion d’agir à temps, ni trop tôt ni trop tard. Sans manquer de rebondir pour mieux se positionner dans le même secteur, le moment venu. Plutôt qu’un “pousseur de cartons”, il a toujours investi dans plus de valeur ajoutée, pour rendre au métier de la distribution IT, ses lettres de noblesse. 

Lorsqu’on rencontre Younès El Himdy, on est frappé par sa silhouette frêle qui, néanmoins laisse deviner qu’elle doit cacher une énergie certaine. Il est habillé en costume sombre l’homme ayant manifestement choisi de ne pas sortir du classicisme des hommes d’affaires “corporate”. C’est que l’on est dans une entreprise structurée, où l’on se doit d’être professionnel, quitte à trancher avec le style basket chemise des entrepreneurs des technologies de l’information. Il a la poignée de main ferme et qui le devance, l’annonce, et en quelque sorte lui ouvre la voie. Ses traits sont plissés par un sourire et un plissement des yeux. 

Younès El Himdy est né en 1966, à Meknès. Dernier des cinq enfants d’un proviseur de lycée et d’une mère au foyer, son destin programmé était de réussir à l’école et de bien réussir : “ce n’est pas facile d’être le fils du proviseur. Mon père était très ouvert d’esprit et nous laissait beaucoup de liberté. Mais en classe, j’étais condamné, coûte que coûte, à  faire preuve de discipline exemplaire et de bons résultats”, explique-t-il avec un sourire, non dénué de satisfaction discrète. La ville de Meknès était à l’époque, une ville presque endormie, la capitale spirituelle voisine lui portant ombrage. En fait la ville était tombée en disgrâce, et l’immobilier était gelé pendant une longue période. Pourtant, Meknès gardait une longue tradition militaire que son illustre fondateur lui imprima dès le départ et qu’elle continue à porter. Ce n’est pas par hasard qu’elle abrite la plus célèbre et la plus ancienne école d’officiers du Royaume. Hassan II y séjournait souvent en villégiature, et quelques membres de sa parentèle par alliance y vit encore. 

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