Selon des sources, à priori dignes de foi, de Finances News, une piste, pour le moins saugrenue, serait actuellement à l’étude. Il s'agirait d'un possible transfert de Casablanca Finance City (CFC) à Tanger. Toujours rien d'acté pour le moment, mais Tanger ne manque pas d'attraits dans ce sens. Le port Tanger Med, le programme Tanger-Métropole lancé tout récemment et l'existence déjà sur place d'une place financière offshore en sont l'illustration parfaite. Cette hypothèse, si elle venait à se confirmer, aurait toutefois de fâcheuses conséquences sur le projet Casa Anfa et nombre d'entreprises ayant déjà misé sur CFC. In fine, info ou intox ? L'avenir nous le dira.

Les années se suivent et se ressemblent pour Med Paper sauf que cette fois-ci, la fin n’a été jamais été aussi proche pour cette filiale de CDG Développement. En témoignent ses résultats de ce premier semestre qu’elle vient de publier et qui sont consécutif à une alerte sur ses agrégats financiers. Aujourd’hui, tout compte fait, Med paper a plus que jamais besoin d’un sauvetage in extremis et cela reste lié à l’aboutissement de sa requête antidumping déposée auprès des autorités. En attendant, les réalisations commerciales et financières de la société continuent de se dégrader. La filiale de CDG Développement affiche à l’issue du 1er semestre 2013 des revenus en contraction de 25,5% à 86,7 millions de DH, continuant de pâtir de la concurrence déloyale du cahier subventionné en provenance de Tunisie, de la ramette A4 et du papier offset  d’Espagne et du Portugal.

Suite à une étude d'impact environnemental, dont les conclusions ont été rapportées par le mensuel Économie & Entreprises, les ressources hydriques de la région d'Ouarzazate ne seraient pas suffisantes pour supporter la consommation en eau de 3 centrales solaires. Du coup, Masen envisagerait d'imposer dans les futurs appels d'offres (Noor 2 et Noor 3) des systèmes de refroidissement dits « secs », donc plus onéreux. Une solution qui ne serait cependant pas sans conséquences sur le coût de l'électricité ainsi produite dans la région. A suivre.

La construction de l'usine de Bombardier a finalement été confiée à CTP Maroc, filiale d'un groupe espagnol. Pour rappel, il s'agira d'une enceinte de plus de 14 000 m2 couverts, dont 9 500 m2 de zone de production de 18 mètres de hauteur.