Eau

Casablanca. Trois entreprises espagnoles en course pour la construction de la plus grande usine de dessalement d’Afrique

L’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE) a préqualifié six consortiums après son appel d’offres pour la construction de l’usine de dessalement de Casablanca. Les trois entreprises espagnoles, Acciona, Abengoa et Lantania font partie des trois groupements qui soumissionnent pour ce marché de 800 millions d’euros de ce qui sera la plus grande usine de dessalement du continent.

Située dans la région de Casablanca, l’installation aura une capacité de 548 000 mètres cubes par jour, extensible à 822 000 mètres cubes et utilisera la technologie d’osmose inverse pour répondre à la demande en eau potable et irrigation de quelque 5 000 hectares de terres. L’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE) a ainsi préqualifié six consortiums dans lesquels on note la présence de grands groupes internationaux. Trois entreprises espagnoles, en l’occurrence Acciona, Abengoa et Lantania, ont soumissionné pour ce marché estimé à plus de 800 millions d’euros.

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Concrètement, Acciona s’est associée pour cet appel d’offres avec Afriquia Gaz et Green of Africa, deux filiales du marocain Akwa. A noter que ce groupe espagnol présidé par José Manuel Entrecanales, a une position consolidée au Maroc, où il a débarqué il y a 70 ans. Depuis lors, il a développé des ouvrages portuaires et hydrauliques, des autoroutes, des aéroports, des barrages, un hôpital, des centres éducatifs et des complexes industriels. Son premier projet dans le domaine de l’eau a été réalisé en 2012 et consistait en la réalisation d’une station d’épuration.

Parallèlement, Abengoa, de son coté, a rejoint via sa filiale Abengoa Agua, le consortium dirigé par la société française Engie. La société d’ingénierie sévillane, qui vient d’achever l’usine de dessalement d’Agadir, a noué cette alliance en pleine crise interne qui pourrait conduire à sa liquidation prochainement si elle ne trouve pas de solution in extremis.

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Quant à Lantania, elle a remporté récemment le contrat de construction d’une usine de traitement des eaux usées dans la ville de Salé. L’entreprise basée à Madrid espagnole collabore avec Atner, une société basée à Rabat, dans le cadre de ce projet d’assainissement. Redal, la société qui gère la distribution d’électricité, d’eau potable et d’assainissement de Rabat, Salé et Skhirat-Témara, a choisi Lantania pour la réalisation de ce projet dont le budget alloué s’élève à 8,9 millions d’euros.

 
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