Médecine

Etudiants médecins : voici la décision des doyens

La crise des étudiants en médecine semble se diriger vers une issue. Les doyens des facultés de médecine ont annoncé leur décision de permettre aux étudiants ayant boycotté la deuxième session du 10 juin de passer une session de rattrapage en septembre.

La décision a été annoncée lors de la réunion du Réseau des doyens qui s’est tenue lundi à Rabat, indique notre confrère le360. Des sessions de rattrapage seront organisées en septembre prochain. Aussi, les étudiants qui souhaitent valider de nouveau leurs stages peuvent le faire du 1er juillet au 30 août 2019. L’annonce de cette décision intervient au moment où les ministres de l’Intérieur, de l’Education nationale, de la Santé et des Finances s’apprêtent à se réunir avec des représentants des étudiants grévistes.

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Par ailleurs, le ministère de l’Intérieur se serait interposé ces derniers jours dans le dossier des étudiants en médecine. Objectif : trouver une solution intermédiaire qui accorderait aux étudiants des facultés publiques de médecine toutes les garanties pour sauvegarder les postes qui leur sont affectés dans les concours du résidanat, tout en veillant à ne pas exclure les étudiants du privé de passer ces concours, selon des sources du journal. Bien que cette médiation ne soit pas officielle, des signes d’une solution imminente à ce dossier commencent à faire jour. Les étudiants eux-mêmes semblent pencher vers une résolution pour cette crise, qui s’amplifie de plus en plus.

Rappelons que des étudiants de médecine (générale, dentaire, pharmacie) des 9 facultés du Royaume ont boycotté des examens, le 10 juin dernier. Le gouvernement avait prévenu, dans un communiqué en date du 13 juin, qu’il «veillera à l’application des dispositions juridiques et procédurales en vigueur » à l’encontre des étudiants en médecine qui boycottent les examens de S2, dont « le redoublement ou encore l’exclusion des étudiants ayant dépassé le nombre autorisé d’années redoublées ». Des menaces qui ont été condamnées par la Coordination nationale des étudiants en médecine du Maroc (CNEM), indiquant que ses revendications sont des plus légitimes.

 

 
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