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L’AFEM veut « raviver la flamme »

Le nouveau bureau de l’Association des Femmes Chefs d’Entreprises du Maroc (AFEM) vient de réaliser sa première sortie. L’occasion pour lui de détailler son programme.

Leila Doukali compte faire de l’AFEM un organisme fort qui compte sur l’échiquier économique. Pour y parvenir, la nouvelle présidente de l’association élue le 12 décembre 2019 et son équipe vont appliquer leur programme intitulé « Raviver la flamme ». « L’AFEM doit être entendue. Ses recommandations doivent être prises en considération. L’AFEM est et sera l’association qui représente les femmes chefs d’entreprises du Maroc », souligne Leila Doukali.

Le nouveau bureau s’est fixé des objectifs chiffrés pour son mandat 2019-2022. Il s’agit de passer de 200 à 500 membres actifs, de doubler le nombre des délégations régionales (de 4 à 8), de disposer de 8 incubateurs, participer à la création de 200 entreprises et attirer 25 partenaires. Pour ce faire, le nouveau bureau a retenu 4 axes dans son programme.

Le premier visera à mettre les membres au cœur de son action en développant des services dédiés à ses membres et en soutenant  la création et le développement entrepreneurial. Le deuxième tendra à faire de l’AFEM un acteur incontournable au niveau national et international en insufflant des lois favorables à l’entrepreneuriat féminin. « L’AFEM doit être présente dans tous les débats, que ce soit politiques ou économiques. Nous devons porter notre voix aux plus hautes instances. Par rapport à l’international, nous allons être présentes dans toutes les manifestations internationales. Cela permettra aux membres de s’ouvrir à de nouvelles opportunités de business. Nous allons aussi compter sur les partenariats pour financer nos projets », explique Assia El Asri, vice-présidente en charge de la communication et des partenariats.

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Le nouveau bureau accorde de l’importance au digital. Il s’agit d’ailleurs du troisième axe de son programme. Il compte ainsi soutenir la transformation digitale en montrant la voie aux entreprises membres. Enfin, le quatrième axe stratégique consiste en la mise en place du processus de la régionalisation avancée. Cela passera par le développement des délégations régionales.

 
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