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Maroc. Les crimes organisés et transnationaux au cœur de la Réunion ministérielle de l’ISA

La criminalité transnationale organisée (COT) représente une menace importante et croissante pour la sécurité nationale et internationale, avec des conséquences désastreuses pour la sécurité et la santé publiques, les institutions démocratiques et la stabilité économique dans le monde entier.

Non seulement les réseaux criminels s’étendent, mais ils diversifient également leurs activités, ce qui entraîne la convergence de menaces autrefois distinctes et qui ont aujourd’hui des effets détonants et déstabilisants. En considération de ce contexte, l’Alliance internationale de sécurité (ISA) a tenu une quatrième session de sa réunion ministérielle avec un accent sur la coordination des efforts pour faire face aux crimes organisés et internationaux.

Le Maroc a participé au forum avec une délégation conduite par le ministre de l’Intérieur, M. Abdelwafi Laftit, aux côtés des Emirats arabes unis, l’Italie, l’Espagne, le Sénégal, Singapour, Bahreïn et Israël.

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La participation du Royaume du Maroc à cette quatrième session de cette Alliance vise la consolidation des relations entre les Etats membres, notamment dans le domaine de la protection contre les risques électroniques et les moyens de renforcer la prévention proactive des crimes d’extrémisme et de terrorisme transnational.

Au cours de la dernière décennie, l’évolution du paysage politique a imposé aux organisations publiques, privées et gouvernementales non seulement de comprendre le risque que représente le terrorisme, mais aussi de développer un plan proactif pour évaluer et/ou gérer ce risque. Comme l’a démontré l’attentat contre le bâtiment fédéral Alfred P. Murrah à Oklahoma City en 1995, le simple fait d’être situé dans une ville ou une région moins peuplée ne garantit pas la sécurité. En fait, ce sont les cibles les moins connues et les moins sensibilisées à la sécurité qui peuvent sembler les plus  » vulnérables  » aux yeux d’un terroriste potentiel.

Outre les terribles pertes de vies humaines, les événements de 2001 ont également mis en évidence les coûts financiers du terrorisme. Comme pour d’autres risques naturels ou d’origine humaine, la couverture financière peut ne pas être disponible ou abordable pour protéger les actifs financiers d’une organisation face à une menace terroriste.

 
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