Environnement

Traitement des déchets médicaux : une 2ème unité privée bientôt lancée dans la Région Rabat-Kénitra

Bonne nouvelle pour les écologistes de la région de Rabat-Kénitra. En effet, la région de Rabat sera bientôt dotée d’une nouvelle usine de traitement des déchets hospitaliers et médicaux. Porté par la société Green Box, ce projet vise à installer dans la zone industrielle de Skhirat une unité intégrée d’élimination des déchets d’origine hospitalière, collectés auprès des établissements de la santé basés à proximité.   

La PME, qui n’attend que le feu vert des autorités locales pour lancer les travaux de son projet, compte y investir plus de 35 millions de dirhams pour la première phase. Il faut dire que la Région Rabat-Kénitra produit, à elle seule, plus de 1.000 tonnes de déchets hospitaliers (soit près du dixième de la production nationale en la matière) dont près de 20% sont considérés dangereux et hautement infectieux. Ceci alors que jusqu’à présent, seule une unité privée de traitement des déchets médicaux dangereux y opère (à Témara) et ce, sur un total de cinq unités réparties sur les villes de Casablanca, Meknès, Témara, et Ouarzazate.

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Derrière le projet se trouvent deux passionnés de l’économie verte, en l’occurrence Mohamed Ali Seffar, un homme d’affaires qui compte déjà plusieurs activités (notamment dans la restauration) à travers AHS Invest et Sefima Corp et Amine Kadiri, un marocain résident en France qui compte une longue carrière au sein de Neo-Eco, une PME lilloise spécialisée dans la création de boucles d’économie circulaire visant à donner une seconde vie aux déchets, qu’ils soient verts, d’origine minérale ou industrielle, en les transformant en matière première secondaire.

Rappelons que les déchets médicaux et pharmaceutiques sont issus des activités liées au diagnostic, au suivi, au traitement préventif ou hospitalier en matière de médecine humaine et vétérinaire et à l’ensemble de déchets provenant d’activités d’hôpitaux publics et cliniques privées, des centres de recherche et des laboratoires d’analyses.

Le traitement de ces déchets doit bénéficier d’un intérêt particulier, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), à travers des opérations de tri depuis la source, d’emballage, de stockage, de collecte, de transport, de traitement et d’élimination.

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