Politique

Coronavirus : le PPS tance la gestion du gouvernement

Le bureau politique du Parti du progrès et du socialisme (PPS), a tenu sa réunion hebdomadaire le mercredi 2 septembre 2020. Au menu : la gestion du coronavirus de la part du gouvernement et la rentrée scolaire et universitaire.

Le bureau s’est ainsi arrêté sur la situation délicate que traverse le monde entier, ainsi que le Maroc, en raison de la pandémie du Covid-19 et ses conséquences sanitaires, humanitaires, psychologiques, économiques, sociales, politiques et éducatives. Il considère que pour réussir à faire face à ces répercussions complexes au niveau national, il faut, comme indiqué dans le récent discours royal, une mobilisation nationale globale et un investissement de toutes les forces vives dans tous les domaines.

Le bureau a également renouvelé son appel à tout le peuple marocain, suite au nombre élevé de cas confirmés et de décès dus à l’épidémie du Covid-19, afin d’adopter toutes les précautions sanitaires et faire preuve de la plus grande vigilance, afin d’éviter les pires scénarios concernant la situation épidémiologique du Royaume. Le bureau politique appelle également le gouvernement à prendre les mesures nécessaires pour améliorer les conditions d’accueil et de suivi dans les hôpitaux et à augmenter le nombre de tests de détection précoce.

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Par la suite, le bureau a exigé que l’exécutif fasse preuve d’une forte présence politique durant ces circonstances difficiles et adopte un sens élevé de la communication et des approches de gestion efficaces, plutôt que la présence politique et la communication ternes, la confusion claire au niveau des décisions liées à la gestion de la pandémie dans sa deuxième phase et la faiblesse apparente au niveau de la mobilisation, de la sensibilisation et de l’engagement des citoyens, ainsi que son investissement limité des médias publics et privés pour faire face à la pandémie et à ses effets. Dans le même contexte, le bureau politique souligne la nécessité d’une transparence maximale dans la gestion des transactions liées à la lutte contre la pandémie.

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Le bureau a également exprimé sa compréhension des difficultés objectives liées à la gestion de la rentrée scolaire et universitaire à la lumière de la situation épidémiologique actuelle, où toutes les approches proposées présentent des avantages et des inconvénients, ainsi que des risques sérieux. Il considère qu’il aurait été possible de garantir les conditions d’une rentrée relativement réussie si le gouvernement avait entamé pendant les mois de juin, juillet et août une approche basée sur une réelle inclusion de tous les acteurs, y compris les syndicats, les partis politiques, les professeurs, les administrateurs, les spécialistes, les experts, les étudiants, les associations des parents d’élèves et la société civile, à travers un large débat public, avec une adhésion des médias, qui aurait amené des approches qui ne seraient pas idéalistes mais qui auraient une large approbation de la part de l’opinion publique, au lieu de la confusion que vivent la plupart des établissements d’enseignement, tant publics que privés, en compagnie des familles concernées. Le bureau exhorte d’urgence le gouvernement à soutenir les familles quant à l’accès à Internet et les moyens d’apprentissage (tablettes, Smartphones…), en plus de fournir gratuitement des masques et des méthodes de stérilisation à tous les élèves et étudiants en présentiel. 

 
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