Finance

Le FEC ouvre le bal des résultats 2020 du secteur bancaire sur une note positive

Contrairement à de larges pans d’activités économiques et plusieurs autres établissements publics, 2020 est loin d’avoir été une Annus Horribilis pour le FEC (Fonds d’Equipement Communal). Loin de là c’est un réel récital de développement et de consolidation de la performance qui ressort de la lecture des comptes 2020 de cet établissement public unique en son genre en Afrique qui se spécialise dans le financement des communes et collectivités territoriales au Maroc.

Aussi, grâce à la poursuite des programmes de développement territorial (qui représentent plus de 40% des engagements) malgré le contexte macroéconomique des plus défavorables, les créances sur la clientèle ont dépassent pour la première fois la barre de 25 milliards de dirhams en enregistrant au passage une hausse de 9%.

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Dans le sillage de cette expansion commerciale qui a nargué les multiples répercussions économiques de la crise du Covid-19 mais également grâce à l’optimisation du coût des ressources, l’établissement basé à Rabat a amélioré son PNB (Produit Net Bancaire) de 13% en le hissant à 623 millions de dirhams. Quant à la qualité du portefeuille de crédits, elle a été préservée malgré le contexte global des plus éprouvants pour les emprunteurs.

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La seule ombre du tableau provient de la hausse significative de l’endettement qui a dépassé les 21 milliards de dirhams (+9%) notamment en raison de l’émission en fin d’année d’une dette obligataire de deux milliards de dirhams qui vise à diversifier les sources de financement à long terme et à poursuivre l’effort d’optimisation des coûts de financement.

Au demeurant, si le FEC qui a le statut de banque depuis 1996 ouvre le bal des résultats 2020 du secteur bancaire sur note des plus positives, l’appréhension est de mise pour les autres banques universelles pour lesquelles l’année écoulée risque d’être nettement moins confortable.

 
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