La candidate démocrate à l’élection présidentielle américaine, Kamala Harris, a concédé mercredi sa défaite, tout en s’engageant à aider dans le transfert du pouvoir au 47e président, Donald Trump.
“Nous l’aiderons, lui et son équipe, dans leur transition… nous procéderons à un transfert pacifique du pouvoir”, a dit Harris devant ses supporters à l’Université de Howard à Washington, où elle avait fait ses études.
À l’issue d’une campagne virulente où les sondages d’opinion donnaient les deux candidats au coude-à-coude, Trump a pu arracher une victoire écrasante, en engrangeant, jusqu’aux derniers chiffres, 295 grands électeurs, bien au-delà des 270 requis pour s’assurer une victoire.
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Dans les Etats du Nevada et de l’Arizona, où le dépouillement est toujours en cours, l’ancien président semble bien parti pour remporter les 17 grands électeurs qu’ils représentent.
“Un principe fondamental de la démocratie américaine est que lorsque nous perdons une élection, nous acceptons les résultats”, a déclaré la vice-présidente lors de ce rassemblement en présence notamment de son colistier, Tim Walz, et de l’ancienne présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi.
Tout en acceptant cet échec, la vice-présidente a souligné qu’il n’était pas le moment de baisser les bras, mais plutôt le moment de “retrousser nos manches, de s’organiser, de se mobiliser et de rester engagés au nom de la liberté, de la justice et de l’avenir que nous savons tous pouvoir construire ensemble”.
Plus tôt dans la journée, Harris avait appelé le président-élu pour le féliciter pour son élection pour un second mandat à la Maison Blanche.
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Pour sa part, l’actuel locataire de la Maison Blanche, Joe Biden s’est entretenu au téléphone avec Donald Trump mercredi pour le féliciter de sa victoire à la présidence.
« Le président Biden a exprimé son engagement à assurer une transition en douceur et a souligné l’importance de travailler à rassembler le pays », a déclaré la Maison Blanche dans un communiqué.
Biden a en outre invité Trump à le rencontrer à la Maison Blanche, selon la même source.
Challenge (avec AFP)
