A quelques mois de la fin de sa période d’investissement, le fonds Azur Innovation Fund OPCC déplore sa première casse.
Une des quinze start-ups dans lesquelles ce fonds géré par Azur Partners a investi depuis son lancement en mars 2020, à savoir BGEN Technology, est en phase d’agonie. Et au vu de l’échec de son business Model, pourtant s’appuyant sur une des technologies qui a révolutionné le domaine de la biologie depuis une dizaine d’années, à savoir les tests génétiques à base de séquençage du génome humain, la start-up contrôlée par la famille Lahlou risque de ne pas passer le test de la cessation de paiement qu’elle traverse !
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Il faut dire, que cette Health Tech avait beaucoup misé sur le potentiel de vente de ses produits de séquençage de nouvelle génération (NGS) et d’autres technologies de diagnostic à de grands établissements hospitaliers publics et privés ; mais in fine, les ventes de ces produits innovants (sans doute trop avancés pour le marché marocain) se sont avérées aussi chétives que les malades de cancer qu’ils sont censés détecter de façon prématurée.
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Rappelons, que le fonds Azur Innovation Fund est un fonds public privé d’amorçage qui a pour objet le financement en capital et quasi fonds propres des start-ups innovantes au Maroc. A fin 2024, ce fonds avait déjà investi près de 200 millions de dirhams sur un total de plus de 300 millions de dirhams d’engagements collectés auprès d’investisseurs de premier plan comme le CIH, Bank Of Africa, MAMDA, la BAD et Dutch Good Growth, Royal Marocaine d’Assurance et Saham Assurances.