Le stress hydrique s’est sensiblement atténué au Maroc, grâce à des apports en eau estimés à 2,9 milliards m3 entre le 1er septembre 2024 et le 20 mars 2025, permettant l’augmentation du taux de remplissage des barrages de 27% à 36%, soit un volume global de 6,12 milliards m3.
Quoique ces apports représentent un déficit de 60,5% par rapport à la moyenne annuelle, ils constituent un excédent de 57,5% en comparaison avec la précédente campagne, a indiqué le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, au terme du Conseil de gouvernement.
Depuis le 22 février, le Royaume a connu d’importantes précipitations dépassant de 130% la moyenne enregistrée au cours de la même période de 2024 (43,5 mm contre 18 mm). La moyenne pluviométrique se situe actuellement à 113,9 mm.
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Bien que ces précipitations représentent un excédent de 88,1% par rapport à celles enregistrées l’année dernière (60 mm), elles affichent néanmoins un déficit de 18,3% par rapport à la moyenne annuelle générale (139,3 mm), a précisé M. Baitas.
Aussi, le ministre a souligné que ces précipitations ont été accompagnées de chutes de neige dans plusieurs régions du Royaume, entraînant d’importants apports en eau pour les barrages, estimés à 1712 millions m3 depuis le 1er février dernier.
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Le ministre a souligné que ces précipitations ont ravivé l’espoir des agriculteurs, en raison de leurs effets positifs sur les différentes filières agricoles, en particulier les arbres fruitiers. Les pluies permettront de réduire les besoins en irrigation, d’alléger les coûts énergétiques des exploitants agricoles, ainsi que de diminuer les dépenses des éleveurs liées à l’achat de fourrage.
