Le dialogue social entre le gouvernement et ses partenaires (syndicats et patronat) va coûter aux caisses de l’Etat 45,738 milliards de dirhams (MMDH) en 2026, avant de passer à 46,702 MMDH l’année d’après 2027, d’après des estimations officielles annoncées à quelques jours des défilés du 1er mai.
Cette importante enveloppe budgétaire est « exceptionnelle et sans précédent dans l’histoire du dialogue social » au Maroc, a considéré le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, assurant que l’Exécutif est soucieux du renforcement des acquis des salariés.
Les fonds mobilisés vont concerner 1.127.842 fonctionnaires et employés, ce qui va bénéficer par ricocher à des millions de familles, a fait remarquer le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, lors du point presse à l’issue du Conseil de gouvernement de jeudi.
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La masse salariale dans la fonction publique va augmenter à 193 MMDH en 2026, contre 140 MMDH en 2021, soit une hausse de 40,12% et une part de 11% du PIB. « C’est un considérable effort financier consenti par le gouvernement », s’est-il targué.
Le salaire moyen net dans le public passera ainsi à 10.100 dirhams en 2026, alors qu’il n’était que de 8.237, il y a quatre ans (+22,6%). Le salaire minimum net sera porté, à partir du 1er juillet prochain, à 4.500 dirhams (+50%).
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Depuis son entrée en fonction, le gouvernement Akhannouch a œuvré à faire du dialogue un cadre propice pour discuter des revendications et des grandes réformes, particulièrement dans les domaines de la santé, de l’éducation et les autres secteurs sociaux, a expliqué Mustapha Baitas.
