Le groupe Alliances Développement Immobilier (ADI), dirigé par Mohamed Alami Nafakh-Lazraq, prévoit de lever 500 millions de DH sur le marché obligataire. L’objectif est de renforcer sa trésorerie et de soutenir le développement de ses projets immobiliers. Cotée à la Bourse de Casablanca, l’entreprise attend l’aval de son Assemblée générale ordinaire (AGO), prévue le 9 mai prochain, pour lancer cette opération.
Le recours au marché obligataire s’inscrit dans une tendance générale observée ces dernières années. ADI souhaite ainsi accroître sa capacité de financement, soutenir ses projets en cours et futurs, et diversifier son offre pour répondre à la demande croissante du marché immobilier marocain.
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Une stratégie de croissance territoriale
Le groupe ADI a déjà lancé plusieurs nouveaux projets et continue sa prospection foncière active. Il dispose d’une réserve foncière stratégique dans plusieurs villes marocaines, tout en maintenant une politique sélective d’acquisition de terrains, tant au Maroc qu’en Afrique subsaharienne.
La réalisation de cette levée de fonds dépend de l’approbation de l’Assemblée générale ordinaire du 9 mai. Si le projet est validé, le conseil d’administration disposera d’un délai de cinq ans pour émettre les obligations, en une ou plusieurs tranches, avec une grande flexibilité sur les modalités.
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Un redressement impressionnant après une période difficile
Ce projet intervient dans un contexte financier favorable pour le groupe. À fin 2024, ADI a réduit son endettement net de 34 %, le ramenant à 1,13 milliard de DH, contre 1,71 milliard un an auparavant. Les capitaux propres consolidés atteignent 3,7 milliards de DH, renforçant la solidité financière du groupe.
Le chiffre d’affaires consolidé d’ADI a progressé de 17 %, tandis que le résultat net a bondi de 26 %. Fort de ces performances, le groupe prévoit de proposer un dividende de 3,6 DH par action au titre de l’exercice 2024, soit une hausse de 20 % par rapport à l’année précédente.
Ces perspectives positives marquent un retournement majeur pour le groupe, qui sort d’une période marquée par une crise financière sévère, durant laquelle sa dette avait atteint près de 8,5 milliards de DH. Aujourd’hui, ADI semble avoir retrouvé stabilité, ambition et confiance pour l’avenir.
