Distinction

André Azoulay: Une voix patriote ouverte sur la diversité mondiale

C’est au cœur de l’Europe, à Bruxelles, ville connue pour sa diversité culturelle exceptionnelle, que la voix d’André Azoulay, Conseiller du Souverain, a résonné, comme pour rappeler, à nouveau, dans un contexte mondial particulier, l’urgence de faire face aux vrais défis du 21ème siècle et d’œuvrer pour un « vivre ensemble » respectueux de toutes les différences.

Des mots forts, capables d’inspirer et de convaincre quant à l’urgence d’agir de manière responsable, individuellement et collectivement, aux niveaux local et global. C’est ainsi que l’on peut qualifier le discours porteur d’André Azoulay, Conseiller du Souverain. Lors d’une rencontre organisée à l’initiative de Mohamed Ameur, Ambassadeur du  Royaume du Maroc en Belgique et au Luxembourg, en partenariat avec le Baron Francis Delpérée, Président de l’association « Les Amis du Maroc », à Bruxelles, capitale de l’Europe, «ville-monde» de par son exceptionnelle diversité  humaine, A. Azoulay a d’abord tenu à souligner l’importance de cet espace multiculturel «avec une place singulière faite à la communauté marocaine, aujourd’hui riche de plusieurs centaines de milliers de nos compatriotes ». Devant 300 personnalités réunies dans la salle d’apparat du prestigieux « Cercle Gaulois », lieu emblématique des grands rendez-vous diplomatiques bruxellois, A. Azoulay a mis l’accent sur l’originalité de l’expérience marocaine  qui a su faire de la diversité une source inépuisable d’enrichissement immatériel : «J’ai fait le choix ce soir, de mettre en perspective et en miroir interactif, d’un côté, l’exceptionnelle dynamique diplomatique, économique, culturelle et sociale que connait mon pays avec, de l’autre côté, cette réalité marocaine exaltante et singulière qui a su résister aux tentations régressives du déni de l’autre et de la fracture spirituelle et culturelle pour proposer à un monde en repli un consensus marocain qui a le talent de se construire et de se nourrir de la légitimité et de la richesse de toutes ses diversités».

C’est là, une réalité humaine pouvant inspirer d’autres formations sociales fortement exposées à des menaces de repli sur soi et de régression. « Forte du leadership pionnier et visionnaire de SM le Roi Mohammed VI, cette réalité que je partage avec vous ce soir n’est ni celle d’une posture convenue, ni d’un discours protocolaire de circonstance. Elle est le témoignage d’une réalité dont la Communauté des Nations serait bien inspirée de prendre la juste mesure pour apporter une autre réponse aux défis historiques du vivre-ensemble auquel elle est aujourd’hui confrontée ». En effet, « Réservoir inépuisable et résilient d’idées nouvelles pour réinventer nos sociétés, le Maroc, en terre d’Islam, avance, construit, innove et confirme la validité de ses choix dans un momentum national enraciné dans l’épanouissement de toutes ses traditions tout en faisant sienne la modernité la plus audacieuse dans son ouverture vers le monde », a conclu le Conseiller du Souverain Mohammed VI.

Les paroles  d’Ilham Kadri, Présidente de l’un des premiers groupes mondiaux  de l’industrie chimique, le groupe SYENSQO, qui a inauguré l’ouverture de cette rencontre, ont été un vibrant hommage à l’égard d’A. Azoulay, connu pour son sincère patriotisme et ses positions solidaires et courageuses en matière de paix et de justice internationale. Depuis Washington, Ilham Kadri a tenu à saluer «l’engagement tenace et l’action inlassable de M. André Azoulay, pour donner toutes ses chances au dialogue entre nos cultures et nos spiritualités…, engagement courageux et particulièrement précieux dans le contexte régional et international d’aujourd’hui ». Prenant la parole, l’Ambassadeur Mohamed Ameur a mis en exergue le riche parcours d’A. Azoulay, « héritier d’une tradition millénaire et penseur du futur qui inscrit dans le marbre de l’action une philosophie rare: celle du pont plutôt que du mur, celle de l’inclusion plutôt que de l’exclusion ». Des mots d’une profonde pertinence pour dénoncer l’émergence actuelle de « nouveaux murs » qui favorisent l’incompréhension, les préjugés, l’aveuglement, l’intolérance et des tensions et pour faire face à une source potentielle de menaces où l’indifférence ne peut pas être une réponse.

 
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