Le Maroc enregistre son premier cas de la variole du singe (Mpox), annonce, jeudi 12 septembre, le ministère de la Santé et de la Protection sociale.
La personne infectée est placée en isolement dans un centre hospitalier de la ville de Marrakech, où elle reçoit les soins nécessaires, ajoute la même source, précisant que le malade est «dans un état stable» et ses contacts ne présentent, jusque-là, aucun symptôme».
Dès la confirmation du cas par le laboratoire, les centres national et régional des opérations d’urgence de santé publique, en compagnie des unités d’intervention rapide, ont lancé les investigations épidémiologiques d’usage pour déterminer l’ensemble des cas contact, en vue de les placer sous surveillance et prendre les mesures appropriées pour maîtriser la propagation du virus.
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Le département de la Santé s’est engagé à tenir l’opinion publique informée de toute évolution de la situation, comme il l’a fait depuis l’apparition de cette urgence sanitaire mondiale.
Le ministère appelle les citoyens à recueillir leurs informations auprès des sources officielles pour obtenir des données précises, ainsi qu’à s’abstenir de diffuser les rumeurs ou les informations non vérifiées.
A la mi-août, suite à l’augmentation des cas signalés dans le monde, particulièrement en Afrique, le Maroc a renforcé le plan national de surveillance et de riposte de la maladie, mettant à jour sa stratégie en fonction de l’évolution de la situation internationale.
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Le plan national proactif, élaboré et activé depuis juin 2022, a permis de détecter 5 cas jusqu’au mois de mars 2024, dont la plupart des cas étaient importés et n’ont pas entraîné d’infection parmi les personnes en contact.
L’OMS avait recommandé aux pays lourdement touchés de lancer des plans de vaccination, sans recourir à des restrictions générales sur les voyages et le commerce qui auraient un impact inutile sur les économies locales, régionales ou nationales.
