C’était dans l’air depuis plusieurs mois. Uber, la célèbre application de VTC (Voiture de Transport avec Chauffeur), annonce, jeudi 27 novembre, son retour au Maroc, en mettant le voile en premier sur la capitale économique Casablanca et Marrakech, première destination touristique du pays. Aucune confirmation officielle n’est disponible pour le moment.
« À Casablanca et à Marrakech, les utilisateurs peuvent dès aujourd’hui commander une course via l’application et choisir entre les options UberX ou UberXL selon leurs besoins. Cette offre permet de simplifier la mobilité en ville et dans les environs tout en offrant un accès à plusieurs fonctionnalités conçues pour améliorer le confort quotidien, comme les courses multi-destinations, la réservation à l’avance, le paiement dématérialisé ou encore une assistance en continu grâce à une équipe disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 », explique l’entreprise californienne dans un communiqué.
D’autres villes marocaines devront suivre à l’avenir, d’autant que le Royaume connait un boom touristique sans précédent, tout comme il s’apprête à accueillir des événements mondiaux d’envergure, à leur tête la Coupe du Monde 2030.
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Après son départ en 2018, Uber a envisagé, à maintes reprises, un come-back au Maroc, après l’avoir quitté faute de cadre réglementaire dédié aux plateformes de VTC et aux interminables tensions avec les chauffeurs de taxi. Aux dernières nouvelles, les autorités marocaines n’ont pas bougé d’un iota sur ce type d’applications, ce qui suscite un grand point d’interrogation autour de cette annonce.
En octobre dernier, le ministère des Transports et de la Logistique réaffirmait que le transport collectif de personnes est soumis à une autorisation préalable, accordée uniquement aux personnes physiques ou morales exerçant des activités légalement organisées.