La société minière canadienne Aya Gold & Silver a annoncé la levée de 100 millions de dollars canadiens, qui seront essentiellement alloués au renforcement de ses activités au Maroc, notamment sur les mines d’argent à Boumadine et Zgounder.
La société a, en effet, conclu un accord définitif avec Desjardins Marchés des capitaux, agissant en qualité de teneur de livres unique, en collaboration avec un syndicat de preneurs fermes comprenant notamment Banque Nationale Marchés financiers inc. et BMO Marchés des capitaux, pour une levée de fonds de 100.004.850 dollars canadiens.
Desjardins, la coopérative financière la plus importante en Amérique du Nord, a convenu d’acheter 7.491.000 actions ordinaires du capital de la société, au prix de 13,35 dollars l’Action, précise Aya dans un communiqué publié mardi 10 juin.
De plus, la société a convenu d’accorder aux preneurs fermes une option de surallocation leur permettant d’acquérir jusqu’à 15% supplémentaires des actions au prix d’émission, exerçable en tout ou en partie, à tout moment au plus tard 30 jours après la clôture du placement.
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Si l’option de surallocation est exercée en totalité, un produit supplémentaire de 15.000.728 dollars sera généré dans le cadre du placement, portant le produit total à environ 115.005.578 dollars.
D’après le communiqué, la date de clôture de l’offre est prévue pour le 19 juin 2025 et est assujettie à certaines conditions, notamment, mais sans s’y limiter, la réception de toutes les approbations nécessaires, y compris l’approbation de la Bourse de Toronto et des autorités en valeurs mobilières canadiennes.
Des affaires fleurissantes au Maroc
Au premier trimestre 2025, Aya, qui exploite des mines au Canada et au Maroc, a réalisé une hausse de 192 % de sa production d’argent sur un an, atteignant 1,07 million d’onces, grâce à l’achèvement des travaux d’agrandissement de la mine de Zgounder, au sud-ouest d’Errachidia.
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La nouvelle usine de traitement, livrée fin 2024, a permis à la société d’augmenter significativement sa capacité de production, avec un objectif désormais compris entre 5 et 5,3 millions d’onces d’argent, contre 1,63 million en 2024.
La montée en puissance de la mine coïncide avec un contexte international favorable. Le prix moyen de vente de l’argent a atteint 31,87 dollars l’once sur le trimestre, en hausse de 50 % sur un an. A fin, Aya a, ainsi, réalisé un chiffre d’affaires de 33,8 millions de dollars, soit une augmentation de 566 % en glissement annuel.
Il y a quelques jours, la société canadienne a fait état de résultats prometteurs suite aux récents forages à Boumadine, dans l’Anti-Atlas, non loin d’Agadir. Les analyses dans la zone d’Imariren ont révélé des teneurs particulièrement élevées, atteignant 5.373 grammes par tonne d’équivalent argent sur 0,5 mètre et 199 gpt sur 10,6 mètres.
Encouragé par ces perspectives, la société a annoncé l’extension de son périmètre d’exploration de 16 %, portant la superficie du projet à 314,5 km², grâce à l’obtention de quatre nouveaux permis.
Le gisement de Boumadine «continue de démontrer son potentiel pour devenir un gisement à grande échelle et à haute teneur», avec une minéralisation encore ouverte dans toutes les directions, s’est, alors, réjoui Benoit La Salle, directeur général de la compagnie.
