Culture

Moundir Zniber: « La vérité est un miroir brisé, et chacun en possède un petit morceau »

En ces temps de profonde crise existentielle, Moundir Zniber crée un pont entre science et spiritualité afin de nous proposer une alternative à ce monde technologique déshumanisé. En tête des ventes sur Amazon France, l’auteur lève le voile sur les grands axes du livre dans cet entretien exclusif.

1) Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

« Le Chemin » est un ouvrage qui rassemble des morceaux de vérité primordiale, comme autant de fragments d’un miroir brisé. Chacun de nous possède un petit morceau de ce miroir, et l’auteur, Moundir Zniber, nous invite à explorer ce champ de conscience unique qui est le nôtre. Dans ces temps de crise existentielle profonde, je crée un pont entre science et spiritualité, offrant une alternative à notre monde technologique déshumanisé. À travers des valeurs d’ouverture de conscience, de partage et de co-création, je guide le lecteur dans un voyage interactif de remise en question de nos constructions mentales. Le livre propose des enseignements et des outils adaptés aux défis du citoyen moderne, exposé au stress et au monde du travail, en quête de vérité et de réponses concrètes. En se libérant de nos croyances limitantes et en s’inspirant des pensées, prières, méditations et contes proposés, nous pouvons mieux nous comprendre et éclairer notre propre chemin spirituel, ainsi que celui des autres.

2) Le titre est empreint d’une touche personnelle. Pourquoi « Le Chemin » ?

« Le Chemin » reflète l’idée que chaque individu a son propre parcours, sa propre voie à suivre. Malgré cette singularité, le chemin reste un thème central dans nos vies. Il symbolise la quête de sens, de vérité et d’épanouissement personnel. Je vous invite donc à explorer votre propre chemin, en accord avec nos convictions et aspirations, tout en restant ouverts à la diversité des chemins empruntés par les autres.

3) On est dans un nouveau monde. Celui de la quantité, du consumérisme, de la fin de l’homme comme annonçait Foucault dans les années 70. Vous en faites allusion. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Effectivement, nous vivons dans un monde marqué par la quantité, le consumérisme et la déshumanisation. Foucault avait déjà annoncé cette fin de l’homme dans les années 70, soulignant les effets de la société de surveillance, de la technologie et du capitalisme. Je fais allusion à cette réalité en proposant une alternative basée sur l’ouverture de conscience et la recherche de vérité. Il nous encourage à nous interroger profondément sur nos constructions mentales et à trouver notre place dans ce contexte complexe.

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4) On ne peut pas mener une réflexion sur la vie, notamment celle des hommes, sans se pencher sur cette société de travailleurs… Perdant souvent le cap de la vie, on en est souvent à se demander le pourquoi de l’existence qui est bouffée par le marché et le capital… Y a-t-il un équilibre ?

La société moderne peut parfois nous éloigner de l’essentiel, nous faisant perdre de vue le sens de notre existence. Trouver un équilibre entre travail, marché et capital est un défi. J’invite les lecteurs à se libérer de leurs croyances limitantes, à réfléchir sur leurs priorités et à chercher des réponses concrètes pour mieux vivre dans ce monde en mutation.

5) Comment redevenir homme ou comment rester homme ?

Pour redevenir ou rester « homme » dans le sens le plus profond, il faut cultiver notre conscience, notre humanité et notre connexion avec les autres. Cela passe par l’écoute de notre intuition, la pratique de la bienveillance envers nous-mêmes et les autres, et la recherche constante de notre propre vérité intérieure. Le chemin vers cette réalisation personnelle est unique pour chacun, mais il est essentiel de rester ouverts et de partager nos expériences pour grandir ensemble.

 
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