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Conseil d’affaires Maroc-Canada. Après la réactivation, place au business

Sept mois après sa réactivation, le Conseil d’affaires Maroc-Canada (CAMC), affilié à la CGEM, a mis le cap sur Ottawa, Toronto et Montréal. Cette mission de prospection, organisée, du 20 au 26 novembre, en partenariat avec l’Agence Marocaine de Développement des Investissements et des Exportations (AMDIE), a permis de jeter les bases d’une coopération plus fructueuse entre les hommes et femmes  d’affaires des deux pays.  

2022, année commémorative du 60ème anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre le Maroc et le Canada, aura été celle de la redynamisation par excellence des relations économiques maroco-canadiennes au potentiel énorme avec une programmation riche en activités, dont le point d’orgue fut une mission de prospection du Conseil d’affaires Maroc-Canada (CAMC), affiliée à la CGEM, en partenariat avec l’Agence Marocaine de Développement des Investissements et des Exportations (AMDIE). «Bien que créé en 2012, le Conseil qui est affilié à la CGEM n’était pas très actif durant ces 5 dernières années. Il a été réactivé courant 2022», explique Rafik Kamal Lahlou, Président du Conseil d’affaires Maroc Canada. Intervenant donc sept mois après la réactivation du CAMD qui sommeillait depuis 2012, cette mission qui s’est déroulée du 20 au 26 novembre 2022 a mis tour à tour le cap sur Ottawa, Toronto et Montréal. 

Durant sa tournée, la délégation marocaine, présidée par le Président du Conseil et encadré par Amal Alami, Omar Cherkaoui, Wassila Tazi, Kawtar Jaanid, Marouane Ben Talha et du côté de l’AMDIE de Nadia Rhaouti, épaulée également par l’ambassade du Maroc au Canada et les représentations consulaires, a mis en exergue les atouts macro-économiques et sectoriels du Royaume, créé des passerelles entre les institutions et organisations canadiennes et le CAMC mais aussi allié les communautés business des deux pays. «Le Maroc est le 54e plus grand partenaire commercial du Canada et le 4e partenaire commercial bilatéral en Afrique. Et compte tenu des gisements d’opportunités et le grand potentiel de synergies entre les deux pays, il y a à faire. Il faut dire aussi, qu’il y a un certain déficit de communication entre le Canada et le Maroc. Peut-être que le Royaume est plus connu comme destination touristique, mais il reste assez peu connu au Canada comme destination industrielle. Logique qu’ils soient surpris quand on leur parle de notre écosystème automobile, aéronautique. Ils pensent que le Maroc tourne autour de l’agriculture, les fertilisants ou le tourisme. Aujourd’hui, nous souhaitons optimiser les échanges commerciaux», souligne Rafik Kamal Lahlou.

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Parmi les atouts présentés, les membres de la délégation ont mis l’accent sur la situation géographique du Maroc qui est à seulement 14 km de l’Europe, une position avantageuse confortée par un accord de libre-échange conclu avec l’Union européenne. A cette évidente proximité avec le continent européen, s’ajoute avec un environnement favorable aux affaires (facilité de croissance pour les entreprises) jouissant d’une stabilité politique, d’une économie résiliente (fondements macroéconomiques solides) et d’incitations gouvernementales (un ensemble attrayant d’incitations), ont-ils expliqué, notant qu’au cours des 20 dernières années, sous l’impulsion de S.M. le Roi Mohammed VI, le Maroc s’est doté d’infrastructures de premier ordre et s’est inscrit sur la voie du décollage industriel. «Le Maroc dispose aujourd’hui d’industries leaders au niveau mondial, notamment l’automobile (premier secteur exportateur, 50 % de taux d’intégration), aéronautique (+20 % croissance annuelle, +140 opérateurs aéronautiques), textile (parmi les premiers employeurs industriels du Maroc), agro-industrie (premier secteur manufacturier au Maroc), externalisation (Maroc, plateforme d’externalisation compétitive), et pharmaceutique (Maroc, laboratoire pharmaceutique africain). Le Maroc est devenu une plateforme industrielle et exportatrice de 1er rang capable d’accélérer les investissements étrangers», a détaillé Nadia Rhaouti.

Entre autres avancées mises en avant lors de cette tournée d’une semaine, une infrastructure avancée (port Tanger Med, devenue la première connexion maritime en Afrique et sur la Méditerranée et la 20ème au niveau mondial), des ressources humaines hautement qualifiées, une position stratégique donnant accès à des marchés potentiels dans le monde entier (plus de 150 accords de libre-échange donnant accès à plus de 1,3 milliard de consommateurs) et une vision royale forte avec un plan de transition énergétique ambitieux pour faire du Maroc l’une des plateformes les plus vertes et les moins carbonées du monde. En effet, l’économie mondiale fait face à des mutations rapides à l’origine de nouvelles exigences pour les acteurs économiques. En premier lieu, l’urgence environnementale, la pression des consommateurs et les nouvelles réglementations qui rendent indispensable la décarbonation de la production. «Dans ce contexte, Morocco Now propose aux investisseurs une plateforme industrielle décarbonée, parmi les plus compétitives au Monde, qui permet de saisir les opportunités qu’offre le contexte actuel. Elle s’appuie sur une expérience réussie de la transformation économique, faisant du Maroc une destination fiable à haut potentiel d’investissement et d’export», a souligné Nadia Rhaouti, lors d’une de ses présentations.

A cela, s’ajoute aussi la crise COVID qui a conduit à une réorganisation des chaines de valeur mondiales vers moins de dépendance globale et plus d’intégration régionale. Il faut dire qu’avec la pandémie, beaucoup d’entreprises dans le monde qui fabriquaient en Chine ont dû faire face à des problèmes de logistique et d’approvisionnement lié à la Supply Chain. A cet égard, les opérateurs canadiens à la recherche de source de compétitivité, gagneraient à délocaliser au Maroc, cela au moment où des changements structurels s’opèrent en Chine, ont expliqué les membres de la délégation.

Parallèlement à cette mise en avant des atouts et opportunités qu’offre le Maroc, le Conseil d’Affaires a réussi à établir des contacts dans des délais très courts avec des institutions et des opérateurs de renommée. A Ottawa, Martin Eyok, Directeur de Développement des Affaires de Export Development Canada (EDC) a dévoilé les secteurs prioritaires et cibles pour son institution, notamment le digital, le clean tech, l’Advanced manufacturing, et les ressources naturelles. « La stratégie Générale de EDC est de réduire progressivement la dépendance canadienne vis-à-vis des Etats-Unis. Pour cela, les exportateurs canadiens se déploient dans le Sud-Est asiatique notamment Indonésie, Inde, Corée, Japon. Nous cherchons à saisir également des opportunités dans d’autres marchés par le canal des contacts GtoG, dans les pays comme l’Afrique via les antennes de l’EDC dans le MENA. L’Afrique est aujourd’hui dans l’agenda de l’EDC après l’Asie », dit-il. Ainsi, le CAMC et l’AMDIE entrevoient la possibilité de conseiller les partenaires canadiens.

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Le Conseil d’Affaires a eu une séance de travail avec Kayla Isabele, DG de Start Up Canada, la porte d’entrée de l’écosystème entrepreneurial canadien qui oriente, élimine les obstacles et défend les besoins des start-ups auprès des partenaires des secteurs privé et public. Les deux parties ont ainsi planifié une visite de start-up Canada au Maroc pour une rencontre avec UM6P et les responsables du programme INNOV X de l’OCP, ainsi que les différents programmes des start-ups au Maroc, entre autres.

Par ailleurs, si Start Up Canada et Start Up Montréal ont mis en place des programmes de soutien à l’entrepreneuriat féminin sur lesquels le CAMC compte bien orienter les membres femmes de la diaspora mais aussi créer des passerelles entre les associations des deux pays pour du learning et du doing business. Parallèlement, des actions en termes d’empowerment au féminin sont en phase de réflexion avec Casa Foundation. Il faut dire que la valeur au féminin est hautement appréciée au canada qui a mis en place une stratégie spécifique et un financement à tous les niveaux du cycle de vie de l’entreprise: création croissance, développement international…

Très impliquée lors de cette mission de prospection, l’Ambassadrice du Maroc au Canada, Souriya Otmani, a mobilisé du beau monde à Ottawa avec une réunion de networking ayant réuni la délégation marocaine, le Conseil Canadien pour l’Afrique (CCA Afrique) à travers Denise Kako, Vice-présidente communication et Développement social, de Vito G. Dellerba de la Caisse de Dépôt et de Placement du Québec (CDPQ), des leaders dans le climate finance et investisseur (5KMds d’Actif), de Garreth Bloor, Président de Canada-Africa Chamber of Business, et de Cathy Seguin, Présidente du Conseil de Commerce Canado-Arabe. La réunion a porté notamment sur l’examen de pistes de coopération, des modalités d’interaction entre les différentes institutions et les moyens de contribuer au développement d’un cadre institutionnel pour stimuler les échanges, tirer profit des expériences mutuelles et favoriser une coopération fructueuse et mutuellement bénéfique.

A Toronto également, le Consul Général à Toronto, Rachid Zein, a réuni à son tour, plusieurs hommes d’affaires et investisseurs maroco-canadiens parmi les membres de la diaspora marocaine juive et musulmane. Ainsi, à l’issue de cette rencontre, la CGEM et la Chambre de Commerce Canada-Afrique ont décidé de renforcer leur coopération en vue de développer les relations économiques bilatérales. Une lettre d’entente de partenariat a été signée à cet effet, en mode virtuel, entre le Président de la CGEM, Chakib Alj, et Garreth Bloor. Les participants ont convenu d’organiser, l’an prochain, une mission commerciale au Maroc en faveur des acteurs économiques et hommes d’affaires canadiens. Fondée en 1994, la Chambre de commerce Canada-Afrique est basée à Toronto avec des membres situés à travers le Canada et différents pays africains. Elle se propose d’encourager le commerce, les affaires et les investissements entre le Canada et l’Afrique grâce notamment à des opportunités de réseautage et de partage d’informations. A cette occasion, le Consul général a salué l’engagement des différentes parties à conjuguer leurs efforts afin de tirer profit du climat des affaires, propice qu’offre le Maroc, ainsi que des potentialités d’investissement et des incitations mises en place pour l’accompagnement et la promotion des investissements étrangers aussi bien au Royaume qu’en Afrique.

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Dernière étape de la tournée, Montréal où la mission de prospection a multiplié les rendez-vous. A commencer par le patron d’Averna technologie, Adil Lahlou. Il s’agit d’une success story, créée en 1999 et qui a débuté par une activité de siège auto pour se spécialiser par la suite dans la haute technologie. La société dirigée par un ingénieur marocain, opère actuellement dans l’ingénierie de test et automatisation: tests intensifs R&D, tests prototype, Tests première production IV (recharge moteurs), Tests de production de masse. Il faut dire qu’Averna technologie qui a réalisé un investissement dans le Royaume via Lear Corporation fait aujourd’hui la fierté pour le Maroc. « Le plus grand concurrent du Maroc pour l’automobile est le Mexique avec une main d’œuvre jeune, qualifiée et bénéficiant du NAFTA. L’Inde est à surveiller car elle se développe dans le manufacturing et ce, en plus des technologies de l’information», analyse Adil Lahlou, qui précise que sa société recherche des ingénieurs en électrique, mécanique ou informatique. Et d’ajouter qu’Averna Technologies cherche à acquérir une société au Maroc pour l’utiliser pour le déploiement à l’international/ Outsourcing.

Les membres du CAMC ont également eu une séance de travail avec le Conseil du Patronat du Québec -CPQ.QC.CA et Alliance des Patronats Francophones. Les deux parties ont convenu de mettre en avant la francophonie avec ses 325 millions de francophones dans le monde, pour mieux profiter des opportunités. «Notre objectif de faire connaitre le Maroc, ses atouts, ses avancées et son climat d’affaire favorable a été atteint, suite à l’implication de notre ambassade, des consuls et des relais du CAMC. Ce qu’il faut comme démarche future est surtout le maintien des contacts avec la cible canadienne rencontrée, le maintien de contacts avec notre diaspora, mais aussi le respect de l’agenda des actions futures à savoir la mission commerciale, BtoB, BtoG et GtoG, programmée pour mai ou juin 2023 », analyse Rafik Kamal Lahlou.

Souriya Otmani,  Ambassadeur du Maroc au Canada
Grâce au leadership de notre Roi visionnaire, S.M. Mohammed VI, que Dieu L’assiste, le Maroc est un pays stable, performant et émergent : nous avons des stratégies et des perspectives de développement économique qui permettent au Royaume d’être considéré comme un modèle pour notre région. Je suis convaincue que cette réunion à Ottawa est une excellente occasion pour les membres du Conseil d’affaires Maroc-Canada de présenter les opportunités de l’économie marocaine et ses atouts majeurs et potentiels à nos partenaires canadiens. C’était également l’occasion pour les partenaires privés et institutionnels canadiens de partager leurs ambitions et attentes concernant les opportunités d’investissement au Maroc dans les secteurs d’activité d’intérêt commun.

Rafik Kamal Lahlou,  Président du Conseil d’Affaires Maroc-Canada

Créé en 2012 et affilié à la CGEM, le Conseil d’affaires Maroc-Canada, qui n’était pas très actif durant ces 5 dernières années, a été réactivé courant 2022. Son objectif : connecter la communauté d’affaires, promouvoir et faciliter les relations économiques et commerciales entre le Maroc et le Canada. Concrètement, nous avons créé plusieurs commissions qui représentent de nombreux secteurs économiques phares, notamment l’automobile, l’aéronautique, les énergies renouvelables, les mines, …

Ne pouvant nous déplacer ces derniers mois, nous avons effectué conjointement avec nos partenaires canadiens plusieurs réunions virtuelles. Mais nous étions convaincus que le meilleur moyen de se faire connaître, c’était d’aller à la rencontre de nos partenaires ; d’où cette mission très fructueuse que nous avons menée récemment. Pour mener à bien nos échanges, nous avons reçu l’appui de l’Ambassade du Maroc au Canada ainsi que celui des représentations consulaires. Faut-il souligner également que certains Marocains résidant au Canada, qui font partie du Conseil d’affaires, nous ont aidés à identifier les partenaires canadiens et à les rencontrer. Nous avions à cœur de sensibiliser ces derniers et de leur montrer notre intérêt réciproque de conclure à l’avenir des partenariats win-win. 

Durant nos échanges, nous avons remarqué vis-à-vis de nos amis canadiens qu’ils ne percevaient pas forcément l’étendue des potentialités de développement dont regorge le Maroc et le fait que notre pays soit une destination industrielle de premier plan. Outre l’agriculture, les fertilisants ou le tourisme qu’ils considéraient comme étant les principaux secteurs économiques dans le Royaume, ils ont été agréablement surpris de découvrir, chiffres à l’appui, le bond que nous avons effectué dans beaucoup de secteurs industriels, qu’il s’agisse de l’automobile, de l’aéronautique, de l’énergie solaire… En effet, nous avons mis en avant le Maroc des 20 dernières années, un Maroc en mouvement sous la houlette de SM le Roi Mohammed VI. Nous avons expliqué comment Souverain a transformé le Maroc en le mettant sur les rails de la modernité, du développement économique et comment il tire avec lui toute l’Afrique.

Denise Kako Kakudji, : Vice-Présidente, Communication & Développement Social CCAfrica (Conseil canadien pour l’Afrique)

Je tiens à exprimer toute ma reconnaissance et ma gratitude quant à l’honneur que vous aviez fait à CCAfrica (Conseil canadien pour l’Afrique) en l’associant à cette activité. Je voudrais réitérer ici ma position de la dernière fois lorsque j’affirmais toute mon admiration face à tous les progrès accomplis par le Royaume du Maroc sous le leadership visionnaire de SM le Roi Mohammed VI, ces deux dernières décennies. 

Un leadership à saluer, encourager et à accompagner vers le chemin de la pérennité. C’est pourquoi CCAfrica, avec ces vingt années d’expérience et d’expertise dans la promotion du commerce et du développement économique entre le Canada et le continent africain, offre son entière disponibilité pour travailler avec le Maroc pour une meilleure gestion des relations d’affaires canado-marocaines à même de s’étendre et d’impacter tout le continent africain. En effet, comme je l’ai également indiqué lors de notre rencontre, le monde contemporain en général et le monde des affaires canadiennes en particulier a plus que jamais besoin d’une Afrique puissante, fiable et viable qui parle d’une même voix et qui offre un espace crédible pour des échanges et des partenariats équilibrés. 

CCAfrica se met entièrement à la disposition du Maroc pour tout type de collaboration allant dans cette direction et bien entendu, toute autre priorité du Royaume pouvant l’aider à renforcer ses actions et à développer un leadership bénéfique pour les marocains et les africains en général. Dans l’espoir de traduire tout ceci en action grâce à une collaboration étroite entre CCAfrica et le CAMC (Conseil d’Affaires Maroc-Canada).

Simon Keslassy : Président de la communauté juive marocaine de Toronto

Tout d’abord, j’étais ravi de vous rencontrer et également les membres de la délégation CAMC. Ce premier contact a été important et j’espère qu’il y aura un suivi. Ma recommandation est de préparer une délégation marocaine d’hommes d’affaires dans plusieurs secteurs qui voudraient ouvrir un marché avec des compagnies ontariennes, car comme vous devez le savoir Toronto est aujourd’hui considérée comme Capitale économique du Canada et je pense qu’elle a beaucoup de potentiel. Je reste à votre disposition et je souhaite à CAMC succès dans ses démarches. 

Susan Namulindwa : Executive Director Africa Trade Desk

C’était formidable de rencontrer l’équipe et de découvrir toutes les opportunités que le Maroc a à offrir pour le commerce et l’investissement. Les présentations ont été très instructives et convaincantes, mon équipe et moi-même faisons activement la promotion du Maroc comme une excellente destination pour les entreprises canadiennes intéressées à s’implanter en Afrique.

Guillaume Béland : Directeur de projets – Investissements Directs de la Zone Agtech

La Zone Agtech désire se positionner comme le partenaire par excellence pour les entreprises et les universités marocaines qui œuvrent dans le domaine de l’Agtech et qui s’intéressent au marché québécois. La rencontre avec le Conseil d’Affaires Maroc-Canada s’inscrit dans la continuité de relations bien entamées. La Zone Agtech est enchantée de pouvoir collaborer à l’organisation de missions commerciales avec le Maroc dans l’année à venir.

Nola Kianza : President & CEO /PDG Canadian Council on Africa (CCAfrica)

Au nom du Conseil Canadien pour l’Afrique (CCAfrique), nous tenons à vous remercier pour votre invitation à participer à des tables rondes de consultation dans le cadre de la mission de prospection au Canada des membres du Conseil d’Affaires Maroc – Canada la semaine dernière (22-25 novembre 2022). Nous demeurons très reconnaissants à votre Ambassade et à M. Rachid ZEIN, Consul Général du Royaume du Maroc à Toronto pour l’accueil très chaleureux qui nous a été réservé lors de ces réunions dans vos bureaux à Ottawa et Toronto.

Nous étions ravis de rencontrer et échanger avec monsieur Rafik Kamal Lahlou, Président du Conseil d’Affaires Maroc-Canada (CAMC) et sa délégation, qui ont attiré notre attention à l’essor industriel et technologique que connait le Royaume du Maroc. Il est à noter, que les présentations en image et vidéo nous ont donné un aperçu réel de développement économique du pays dans des divers secteurs tels que l’automobile, le transport, la communication, les technologies vertes, et bien d’autres. Cette visite nous a éclairés sur les opportunités des partenariats entre les entreprises marocaines et Canadiennes, et nous a permis de tisser des relations entre nos organisations ou institutions afin de mieux collaborer dans la promotion des relations commerciales entre nos deux pays. Nous félicitons Sa Majesté, le Roi Mohammed VI pour sa grande vision du Maroc et de l’Afrique qui fait la fierté du continent. Vous pouvez compter sur la collaboration de CCAfrique pour faire connaitre les potentiels d’investissements qu’offre le Maroc au Canada.

 
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