Dans un contexte où la transition énergétique devient une priorité mondiale, un projet novateur prend forme au Maroc, apportant des solutions concrètes et audacieuses. Porté par Imad Morchid, un ingénieur marocain au parcours impressionnant, ce projet ambitieux a pour but de transformer le secteur des panneaux photovoltaïques grâce à des innovations majeures. Il vise à proposer des solutions bien plus performantes que celles actuellement disponibles, tout en répondant aux défis énergétiques pressants du pays et au-delà. Ce projet implique également la création d’un centre de recherche et développement spécialement dédié à cette technologie révolutionnaire.

Imad Morchid compte développer et commercialiser une nouvelle génération de panneaux solaires capables de produire dix fois plus d’énergie que les modèles traditionnels. Cette prouesse technique repose sur un brevet qu’il a déposé lui-même, marquant ainsi un tournant dans la manière dont les panneaux solaires peuvent être intégrés aux systèmes énergétiques existants.

Il s’agit d’un panneau solaire révolutionnaire qui intègre tous les composants nécessaires à la production et à la transformation de l’énergie solaire en électricité, ainsi qu’au stockage de l’énergie et au nettoyage du panneau. Concrètement, ces panneaux solaires ne se contentent pas de capter l’énergie du soleil, mais intègrent également des fonctionnalités inédites. En effet, ils sont équipés de systèmes permettant à la fois de stocker l’énergie, de la transformer en électricité et même de nettoyer automatiquement les surfaces des panneaux pour maintenir leur efficacité.

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« Notre vision est de développer nos propres technologies de production d’énergie solaire photovoltaïque, et c’est une invention spécifique qui produit des résultats impressionnants. Nous produisons dix fois plus que les panneaux classiques actuellement commercialisés sur le marché, par indice surfacique. Cela signifie qu’avec le même mètre carré, la production est multipliée par dix », souligne Imad Morchid. 

Une des innovations majeures dans cette invention réside dans le stockage d’énergie. Traditionnellement, les systèmes solaires rencontrent des difficultés à stocker l’énergie produite pendant la journée pour une utilisation nocturne, ce qui limite leur efficacité pour les foyers ne disposant pas de moyens de stockage dédiés. Imad Morchid et son équipe ont résolu ce problème en intégrant une capacité de stockage équivalente à deux jours de production d’électricité, permettant ainsi une autonomie durant la nuit. Cette solution se veut accessible, en particulier pour les foyers marocains et africains qui ne peuvent pas toujours investir dans des systèmes de stockage coûteux. L’objectif est de rendre l’énergie solaire plus accessible à une large population, en proposant des systèmes solaires à la fois performants et abordables.

Mais l’impact de ce projet ne se limite pas à l’usage domestique. L’innovation peut également avoir un impact significatif dans des domaines comme l’éclairage public, le transport frigorifique, et même les installations industrielles. En effet, avec un seul module de ces panneaux, il est possible d’alimenter des poteaux d’éclairage public qui intègrent des caméras de surveillance, des bornes Wi-Fi, et autres dispositifs de sécurité. Cela représente une solution clé pour les villes africaines ou d’autres régions du monde qui souffrent d’un manque d’infrastructures modernes.

Dans le domaine du transport, les camions frigorifiques représentent un autre secteur où cette technologie pourrait avoir un impact majeur. Ces camions, qui sont largement utilisés pour le transport de produits périssables, consomment énormément de carburant pour faire fonctionner les unités de réfrigération, même lorsqu’ils sont à l’arrêt. L’intégration des panneaux solaires développés par Imad Morchid permettrait de réduire cette consommation de carburant en alimentant les unités frigorifiques directement à partir de l’énergie solaire. Cela permettrait non seulement de diminuer les coûts d’exploitation, mais aussi de réduire l’empreinte écologique du secteur.

Pour développer les nouveaux types de panneaux photovoltaïques qu’il a conçus et brevetés, Imad Morchid a d’ores et déjà entrepris la création d’un deuxième centre de recherche entièrement dédié.

Faut-il souligner que cet ingénieur marocain visionnaire n’en est pas à la création de sa première entité du genre. Et pour cause, il dirige déjà un centre de recherche innovant créé courant 2017 à Casablanca et consacré au développement de solutions de mobilité électrique, notamment dans le développement de véhicules électriques, ce qui démontre la capacité de développement et d’entrepreneuriat que peut avoir cet ingénieur marocain. 

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Justement, ce centre de recherche met la dernière touche finale au développement d’un bus électrique, une première historique pour le Maroc et le continent africain. Un projet qui a atteint un impressionnant taux d’intégration locale de 80%. De plus, une première ligne de production pour ce véhicule est déjà en cours d’investissement.

Les véhicules déjà développés par Imad Morchid
E-ONE, première supercar électrique 100 % marocaine
La E-ONE, première supercar électrique 100 % marocaine, est née avant tout d’un plaisir d’ingénieur et d’une envie de tester les limites de l’innovation locale. Dotée de quatre moteurs — un par roue — pour une puissance cumulée de 600 kW et une autonomie pouvant atteindre 500 km, elle embarque une série de technologies avancées. Véritable laboratoire roulant, elle a permis d’expérimenter en conditions réelles plusieurs brevets développés par Imad Morchid. Présentée en grande pompe lors de la COP22 à Marrakech en 2016, la supercar a captivé l’attention du public comme des médias, bien au-delà des frontières du Maroc.

E-Bus, premier bus électrique entièrement conçu et fabriqué au Maroc
C’est le tout premier bus électrique entièrement conçu et fabriqué au Maroc. Pensé pour s’adapter aux réalités du transport public européen et américain, notamment en milieu urbain, il intègre des technologies de pointe en matière de mobilité durable. Réalisé grâce à un partenariat financier et stratégique avec Ali El Moutea, figure de proue du transport public au Maroc, ce véhicule se veut une réponse concrète aux défis posés par les transports collectifs : il allie respect de l’environnement, performance technique et viabilité économique pour le contexte marocain.

La création d’un 2^ème centre de recherche pour concevoir cette innovation liée aux panneaux photovoltaïques 

Ce centre de recherche privé, le tout premier du genre au Maroc en matière d’énergies renouvelables, s’étendra sur une plateforme d’un hectare dans la zone industrielle de Sidi Othman à Marrakech et mobilisera une équipe de 30 ingénieurs qualifiés. 

Le financement de ce projet de grande envergure repose sur un mélange de fonds propres, de levées de fonds et de subventions. Le centre de recherche bénéficiera d’un budget initial d’environ 40 millions de dirhams pour la phase de recherche et développement, et d’une enveloppe de 100 millions de dirhams pour l’industrialisation du produit. Ce projet fait l’objet d’une demande de subvention via le ministère de l’Industrie, qui soutient l’innovation à travers un fonds spécial. Imad Morchid réalise également une levée de fonds auprès d’investisseurs internationaux pour renforcer les capacités du projet.

Ce financement est d’autant plus stratégique que le projet est perçu comme novateur par les investisseurs. Toutefois, comme le souligne Imad Morchid, le chemin n’est pas exempt d’obstacles. Si le Maroc est favorable à l’innovation, il existe un scepticisme compréhensible quant à la réussite de projets d’une telle envergure dans un pays comme le Maroc, où l’investissement dans la recherche et développement n’est pas encore aussi avancé que dans d’autres régions du monde. 

Cependant, l’appui d’Imad Morchid, qui bénéficie d’un solide soutien industriel de la part du groupe familial auquel il appartient, rassure les autorités et les investisseurs. Ayant grandi dans le milieu industriel, il dispose d’une expérience précieuse qui lui permet de surmonter les défis liés à l’innovation technologique dans un pays qui, jusqu’à présent, n’a pas été un leader dans le domaine de la recherche et développement.

Un modèle basé sur les compétences locales

Le soutien institutionnel, couplé à la compétence locale, constitue un atout majeur pour le projet. Imad Morchid est convaincu que le Maroc dispose des compétences nécessaires pour faire aboutir un projet aussi ambitieux. Le pays dispose d’un solide tissu de formation, capable de répondre aux besoins spécifiques du secteur de la recherche et développement. Grâce à un système éducatif de plus en plus orienté vers les sciences et l’ingénierie, le Maroc est aujourd’hui en mesure de former des ingénieurs qualifiés qui seront capables de contribuer au développement de technologies de pointe comme celles proposées par ce centre de recherche. Morchid n’a pas besoin de recourir à des compétences étrangères pour son projet. Au contraire, il mise sur les talents locaux, qu’il forme et accompagne au sein de son propre centre de recherche. Il considère cela comme une priorité, non seulement pour l’efficacité du projet, mais aussi pour l’autonomie et la croissance du secteur technologique marocain.

« Depuis 2017, je n’ai jamais recruté de compétences étrangères pour mon centre de recherche et développement. Toutes mes équipes sont 100 % marocaines », précise Imad Morchid. 

« Mon engagement envers mon pays a toujours été guidé par une fibre nationale profonde qui m’incite à développer et à investir au Maroc. Mon objectif principal est de faire bénéficier le Royaume des retombées positives de l’industrialisation, qu’il s’agisse de la création d’emplois, du renforcement de son image technologique, ou de bien d’autres aspects essentiels ».

Il est également important de souligner que l’implication d’Imad Morchid dans la recherche et le développement (R&D) , n’a jamais été motivée par des considérations financières. 

« Si mon intérêt principal était d’ordre financier, je me serais simplement consacré aux activités du groupe familial. Je n’ai aucunement besoin de faire de la R&D pour gagner ma vie. Cette démarche est avant tout une passion, un plaisir, et une volonté sincère de concevoir des solutions bénéfiques pour le Maroc. Cela représente pour moi un engagement personnel de la plus haute importance », ajoute-t-il.

Imad Morchid et Ali El Moutea investissent dans la fabrication de bus électriques à Marrakech
Depuis 2017, après avoir lancé la première voiture marocaine 100 % électrique en marge de la COP 22 organisée à Marrakech, Imad Morchid s’attaque cette fois-ci au marché des bus électriques. L’ingénieur marocain s’est allié à AEM Holding, la structure de tête du Groupe El Moutea, connu pour ses activités de transport urbain au Maroc sous la marque City Bus, pour un projet ambitieux de construction de bus électriques à fort taux d’intégration marocaine. Porté par Moutea Morchid SA, ce projet devra mobiliser un investissement de plus de 500 millions de dirhams, dont une partie est en cours de levée auprès de fonds spécialisés européens. Grâce à leur entité commune, les deux partenaires ont déjà engagé plusieurs dizaines de millions de dirhams dans la recherche et le développement, la structuration du projet prévu à Marrakech, ainsi que dans divers frais liés à son lancement.

 Un centre de recherche ambitieux 

Le centre de recherche qu’Imad Morchid met en place ne se contentera pas de développer un seul produit. Le projet s’inscrit dans une vision à long terme, visant à multiplier les innovations dans le domaine des énergies renouvelables, avec de nouvelles technologies qui viendront s’intégrer à la chaîne de production pour répondre à des besoins variés. Outre les panneaux solaires destinés à l’usage domestique, le centre de recherche développe également des solutions énergétiques adaptées aux secteurs industriels, agricoles et
de transport.
Les travaux de R&D devraient durer encore deux ans, avec un début de commercialisation prévu pour 2028. Si le défi est de taille, Imad Morchid semble avoir tous les atouts pour faire aboutir ce projet ambitieux, convaincu que l’avenir de l’énergie passe par l’innovation et le développement de solutions propres, accessibles et efficaces. 

Ainsi, le centre de recherche d’Imad Morchid ne se contentera pas d’être un acteur clé de la transition énergétique au Maroc, il ambitionne également de devenir un modèle à suivre pour d’autres pays africains et au-delà.

Innover pour exporter

Bien que le projet soit d’abord centré sur le marché marocain, il ne s’arrête pas aux frontières nationales. Imad Morchid a la ferme intention de déployer ses technologies à l’international, notamment en Afrique, en Asie, en Amérique et en Europe. Son innovation répond en effet à des besoins pressants dans de nombreuses régions du monde, où l’accès à l’énergie reste une problématique majeure. L’Inde, par exemple, est un marché particulièrement sensible à ces nouvelles technologies, avec un fort intérêt pour les solutions énergétiques renouvelables.

Le projet prévoit également des partenariats internationaux pour la commercialisation des produits, avec la signature de conventions de vente prévues pour débuter à partir de 2028. Ces partenariats devraient permettre au projet de s’implanter dans de nouveaux marchés tout en répondant aux besoins spécifiques des consommateurs dans ces régions.

Exportation & innovation : Imad Morchid tisse des liens avec l’écosystème indien
Dans le cadre de son ambitieux projet, Imad Morchid s’est rendu en Inde afin d’explorer les opportunités de développement et d’exportation de la technologie marocaine. Cette démarche est un aboutissement du soutien indéfectible de Son Excellence M. Mohammed Maliki, Ambassadeur du Maroc en Inde, dont l’implication est essentielle au renforcement des relations économiques entre les deux pays. Grâce au soutien de S.E.M. l’Ambassadeur, le projet porté par Imad Morchid pourra bénéficier d’un cadre favorable pour l’expansion de la technologie marocaine sur le marché indien. Aussi, cette initiative vise non seulement à faciliter l’exportation des innovations marocaines, mais également à valoriser le savoir-faire national et à démontrer la capacité novatrice du Royaume dans le domaine technologique. Au cours de son séjour, Imad Morchid a pu échanger avec plusieurs acteurs clés du secteur, notamment des investisseurs potentiels, des clients et des partenaires industriels intéressés par
la dynamique marocaine dans l’innovation et les énergies renouvelables. Des discussions qui pourraient déboucher sur de nouvelles perspectives de collaboration et renforcer le positionnement du Maroc en tant qu’acteur de référence dans la transition énergétique et le développement technologique à l’international.

Une approche centrée sur la durabilité 

Au-delà de l’aspect purement technologique, ce projet incarne également une volonté de contribuer au développement durable du Maroc. En développant des solutions énergétiques accessibles et efficaces, Imad Morchid espère jouer un rôle clé dans la transition énergétique du pays, en soutenant à la fois la réduction de la dépendance énergétique du Maroc et la création d’emplois locaux dans le secteur de l’innovation et de la production industrielle.
Le centre de recherche sera également un véritable catalyseur pour l’industrialisation des technologies propres. En créant une chaîne de production de panneaux solaires localisée, Imad Morchid vise à renforcer l’indépendance énergétique du Maroc tout en contribuant à la réduction de son empreinte carbone. Le centre de recherche devrait, dans une phase ultérieure, intégrer une centaine de personnes lors de l’industrialisation, créant ainsi des emplois dans un secteur en pleine expansion.