Marché monétaire

Maroc. La banque centrale devrait réduire son intervention, selon BKGR

Le marché monétaire marocain fait face à une problématique de liquidité bancaire, aggravée par un déficit persistant. Bank Al-Maghrib intervient pour injecter des liquidités et assurer la stabilité financière, tandis que les analystes prévoient une réduction de son intervention à l’avenir.

Le marché monétaire marocain continue de faire face à une problématique de liquidité bancaire, avec un déficit qui s’aggrave depuis plusieurs semaines. Selon les statistiques hebdomadaires du Fixed Income Weekly de BMCE Capital Research, le déficit de liquidité bancaire s’est creusé de 2,06% pour s’établir à -122,8 milliards de dirhams (MMDH) à la fin de la semaine passée. Cette situation a conduit la banque centrale à injecter 30,6 MMDH sous forme d’avances à 7 jours, contre 38 MMDH la semaine précédente.

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En ce qui concerne le marché primaire, la ligne de maturité de 52 semaines affiche une stabilité, tandis que le marché secondaire présente une hausse des taux de la ligne de 13 semaines et une baisse sur celle de 15 ans. Les placements du Trésor sont également en baisse, avec un encours quotidien maximal de 28,9 MMDH au 14 juillet, contre un encours quotidien maximal de 34,2 MMDH la semaine d’avant.

La consolidation des taux à leur niveau actuel devrait être favorisée par la relative aisance financière affichée par le Trésor suite aux rentrées fiscales de fin juin, combinée au regain d’appétit des investisseurs. Les tombées en principal devraient également être moins importantes sur le reste de l’année, selon les prévisions de BKGR. En ce qui concerne les prévisions monétaires, la Banque centrale devrait réduire notablement son rythme d’intervention sur le marché monétaire marocain.

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Les analystes de BKGR estiment qu’elle devrait injecter 30,6 MMDH sous forme d’avances à 7 jours, soit une baisse significative par rapport aux 38 MMDH injectés la semaine précédente. Dans ce contexte, il est important de souligner que la banque centrale doit trouver un équilibre délicat entre la fourniture de liquidités suffisantes pour répondre aux besoins des banques et la maîtrise de l’inflation. En effet, une injection excessive de liquidités pourrait entraîner une augmentation de l’inflation, tandis qu’une insuffisance de liquidités pourrait entraîner une contraction de l’économie.

 
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