Événement

Des légendes des échecs à Casablanca pour le centenaire de la Fédération internationale

Le centenaire de la Fédération internationale des échecs sera célébré au Maroc. De grands noms prendront part à l’évènement.

Casablanca va accueillir, du 17 au 20 mai prochain, dans le cadre de la 3e édition du « Morocco Chess Week », des pointures mondiales des échecs :

-Magnus Carlsen, champion du monde entre 2013 et 2023 et considéré par de nombreux amateurs et professionnels comme le meilleur joueur de tous les temps, représentera le continent européen.

-Vishy Anand, ancien champion du monde et figure marquante du monde des échecs, représentera le continent asiatique.

-Bassem Amin, grand maître international au très bon palmarès, représentera l’Afrique.

-Hikaru Nakamura, grand maître international, cinq fois champion des États-Unis, représentera le continent américain.

Ces « stars des échecs » s’affronteront dans le cadre du « Casablanca Chess », une nouveauté du « Morocco Chess Week », rappelons-le, porté conjointement par la Bourse de Casablanca, la Fédération Royale Marocaine des Echecs (FRME) et Casablanca Events & Animation.

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Autre nouveauté cette année : le centenaire de la FIDE (Fédération internationale des échecs), dont la ville de Casablanca a été désignée pour représenter le continent africain. Une importante délégation de la FIDE ainsi que de nombreux grands maîtres internationaux sont attendus sur place.

Un jeu millénaire

Le jeu d’échecs est un jeu de stratégie et de calculs. Son histoire est millénaire et ses origines demeurent mystérieuses. Ce dont on est sûr, c’est qu’il a accompagné de nombreuses civilisations : indienne, perse, arabe et occidentale.

Pour jouer, il suffit d’un échiquier de 64 cases réparties en deux couleurs distinctes. Les joueurs déplacent des pièces dont on énumère, pour chaque joueur, 8 pions, deux cavaliers, deux fous, deux tours, une dame et un roi. Gagner une partie équivaut à faire tomber le roi de l’adversaire, soit le mettre en « échec et mat ». L’expression vient du perse « shâh mât », où shâh signifie roi en farsi ancien. Le mot « Shatranj », communément utilisé au Maroc, provient du persan qui lui-même tire ses racines du jeu indien Chaturanga.

Dans les tournois, on utilise un pendule. Les parties « lentes » durent plusieurs heures, voire plusieurs jours. Toutefois, il existe des catégories « rapides » et « ultra-rapides », durant lesquelles les chronomètres tombent après quelques minutes seulement.

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On retrouve des similitudes entre les jeux d’échecs et les mathématiques : le dénouement de certaines positions ressemble à l’élégance que l’on retrouve dans des démonstrations de théorèmes.

De l’utilité d’enseigner les échecs à l’école

L’enseignement des échecs à l’école serait très bénéfique pour les élèves, car il permettrait de développer de nombreuses compétences :

-Muscler la mémoire avec les multiples registres d’ouverture à mémoriser.

-Développer les capacités de calcul, car avant chaque mouvement, un calcul est nécessaire en vue de trouver le meilleur coup.

-Devenir stratège ; pour cause, derrière chaque série de coups, il y a une stratégie de gain mise en place en amont.

Charaf Louhmadi est consultant, auteur d’ouvrages et chroniqueur

 
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