Selon Allianz Trade, les droits de douane américains remodèlent les chaînes d’approvisionnement mondiales, suscitent des représailles et renforcent l’incertitude. Le Maroc, qui ne compte aucun secteur classé en «haut risque», présente néanmoins un profil contrasté. Détails
Dans un contexte mondial marqué par des incertitudes accrues – guerre commerciale, instabilité géopolitique, volatilité des matières premières –, le Maroc parvient à maintenir sa résilience. Selon la dernière revue semestrielle de Coface, le Royaume conserve une notation « B », la meilleure d’Afrique du Nord, témoignant d’un environnement économique globalement stable malgré les turbulences externes.
Cette bonne tenue s’inscrit dans un cadre où 23 secteurs et quatre autres États ont vu leur note dégradée, soulignant la relative résistance du Maroc aux chocs globaux. Tant sur le plan politique que macroéconomique, le pays bénéficie d’une diversification progressive de son économie, d’une stabilité institutionnelle et d’une stratégie d’ouverture équilibrée à l’international.
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Allianz Trade constate que plusieurs secteurs phares montrent une résilience remarquable. Les industries pharmaceutiques, les services informatiques et l’agroalimentaire se distinguent par une notation faible en termes de risque, tandis que d’autres filières, telles que l’automobile, l’énergie et l’électronique, sont qualifiées de risque moyen, confirmant leur capacité à absorber les pressions.
Toutefois, certains volets restent fragiles : les secteurs de la construction, du transport, du textile et de la métallurgie sont classés comme plus sensibles, en raison de leur forte exposition aux fluctuations économiques et aux tensions logistiques . Cette dichotomie met en lumière la nécessité, pour le Maroc, de renforcer l’endurance de ses secteurs les plus vulnérables tout en capitalisant sur les industries les plus solides.
