Restauration rapide

KFC Maroc : deux décennies de service !

Après une période de latence, le secteur de la restauration rapide a su dépasser la période de turbulence économique. Dans ce contexte, KFC, un des acteurs clés de cette sphère, présent depuis près de 20 ans au Maroc, lève le voile sur les couleurs.

Alors qu’elle avait été sévèrement touchée par la crise sanitaire en 2020 (son chiffre d’affaires en valeur avait reculé de 21,5%), la restauration rapide a retrouvé, en 2021, son niveau d’avant-crise, révèle une étude de marché de la filiale du Crédit Agricole, spécialisée dans l’accompagnement des entrepreneurs. Cependant, même si une période d’accalmie semble s’installer, le spectre de la crise demeure en toile de fond. C’est ce que nous révèle le top management de la maison KFC. «Aujourd’hui, la majorité des secteurs, sinon tous, sont touchés par un nouveau contexte, celui de la montée en flèche de l’inflation. En effet, comme vous le savez, le pouvoir d’achat des clients s’est dégradé à cause de la cherté des denrées alimentaires, du carburant et autres. Notre activité arrive tout de même à tirer son épingle du jeu, vu que notre poulet et nos recettes sont prisés par nos clients. Cela dit, nous subissons, à notre tour, la hausse du coût de nos approvisionnements auprès de nos fournisseurs. Je rappelle dans ce sens, que notre stratégie mise sur la valorisation et l’utilisation des produits marocains, mais également un parfait enseignement du marché et des exigences de la cible locale tout en adaptant ses messages et ses prix aux consommateurs.

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En effet, 80% des ingrédients utilisés dans les recettes de KFC sont marocains et 100% du poulet transformé est de provenance locale», explique Anas Kadmiri, Regional Operations Director de KFC Maroc. Il nuance tout de même la situation en expliquant que «le marché de la restauration rapide affirme une bonne résilience face à la situation inflationniste actuelle. Nos 25 restaurants affichent une activité soutenue qui nous permet de réaliser un bon niveau de chiffre d’affaires sur l’année. D’ailleurs, nous sommes positionnés dans le Top 3 des enseignes de restauration rapide les plus prisées chez le consommateur marocain et nous en sommes fiers ».

KFC au plus près !

Depuis plus de 20 ans, l’enseigne américaine est présente dans le paysage économique marocain. Comptant près de 25 restaurants, à ce jour, l’enseigne prévoit d’étendre encore d’avantage son patrimoine au Maroc. « Après une année 2022 riche en réalisations, avec l’ouverture de 10 nouveaux restaurants et un investissement conséquent, KFC va continuer sur son élan de croissance et lancer de nouvelles ouvertures en 2023, pour permettre la création de pas moins de 300 nouveaux emplois », nous confie Kadmiri. Abordant la question de la politique de consommation de certains produits au niveau local, ce dernier nous fait savoir que les poulets en tant qu’ingrédient principal chez KFC, ils proviennent à 100% du Maroc (labellisés Halal par l’Institut marocain de normalisation (IMANOR)». 

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Dans le détail, l’enseigne sélectionne de façon rigoureuse un certain nombre de fournisseurs (tels que Alf Sahel et Agadir Volailles) qui respectent tout un cahier des charges strict, précis et conforme aux réglementations marocaines, explique-t-il. Et au niveau de la qualité, il faut souligner que l’entreprise a défini et mis en place des standards et des procédures très stricts (impulsés par la maison mère KFC international). Tous les employés sont formés de manière continue aux standards d’hygiène et de sécurité alimentaire au sein des restaurants et via un module propre défini par la maison KFC. On apprend que chaque restaurant fait l’objet de 4 audits par an : audit d’hygiène et de sécurité alimentaire, audit des installations, audit technique et audit opérationnelle.  

Quand KFC se met aux saveurs locales…
Afin de s’implanter davantage et de mieux répondre à la concurrence, l’enseigne américaine a décidé, ces dernières années, de changer de fusil d’épaule et de s’adapter aux besoins de son marché (saveurs locales). Il faut savoir que ce manque de flexibilité a impacté l’évolution du groupe sur le marché marocain. « Aujourd’hui, nous souhaitons réellement nous adapter aux comportements et aux attentes des Marocains », explique Kadmiri. Rappelons que son concurrent McDonald’s présent au Maroc depuis 30 ans avec près de 52 restaurants (répartis sur plus de 21 villes), a quant à lui très tôt compris la mise sur pied d’un menu adapté aux attentes locales (Menus marocains à la sauce junk-food, le Big Mac halal). C’est ce qui a d’ailleurs renforcé son succès auprès de sa clientèle marocaine.

 
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