Eh bien, c’est ce qui s’appelle tomber de haut ! Oui, on le confesse ici, on aura été de ceux qui pensaient que le Destin allait nous réserver un beau cadeau, dans cette compétition siglée par la FIFA avec les initiales « AU-NZ » (Australie, Nouvelle Zélande) et faire de nous le seigneur du foot africain. On rêvait qu’après ce 8 août 2023, l’équipe féminine marocaine allait faire coup double face à la France. Comme les 3 autres équipes africaines présentes avant d’être éliminées (Afrique du Sud, Zambie, Nigéria) on se disait voilà le signe du destin. Le signe qu’en ce mois d’août béni, le Maroc allait devenir la seule équipe du continent à passer en quart de finale. On l’avoue, on a raisonné ainsi, et on y a cru dur comme fer, en oubliant qu’en foot, il y a 2 équipes qui jouent pour le même enjeu et qu’un seul verra ses vœux réalisés.
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Et badaboum et patatras, le ciel nous est tombé sur la tête.
En un quart d’heure, la France allait régler notre compte. Renard, plus sorcier blanc que jamais avait fait de ses Bleues une machine à gagner.
Pour cela, il a eu besoin d’une phrase : « Attention, je connais bien les joueuses marocaines, elles sont comme le Brésil, ce sera dur ». Ainsi, elles sont revenues à la réalité et se sont motivées, face à un Maroc qui rêvait et s’éparpillait.
Tant et si bien que, peut-être on a dû se croire, plus beau qu’on était.
Le réveil a été brutal. Le Maroc rejoint le groupe des éliminées.
Au lieu de pavoiser, comme on l’espérait, il va se heurter à la réalité du foot national marocain.
Un foot qui brille mais comme un miroir aux alouettes.
Miroir fascinant, qui nous aveugle au point d’oublier que si même Infantino a dit « Dima Maghrib », il y a, loin de la lumière, le côté obscur du football national qui est le plus endetté de toute la planète.
Il n’y a pas un club dit d’Elite qui n’a pas un dossier de litige avec des créances colossales à honorer, sous peine de poursuites au niveau de la FIFA.
Alors tout en disant merci et bravo à nos féminines et honte à ceux qui parlent du foot national en se cachant la réalité.
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Réalité des chiffres et réalité d’une gestion calamiteuse : tous les clubs endettés… faut le faire quand même…
Voilà la vraie catastrophe et attention si on n’y prend garde
Le dossier du Mondial 2030 peut en souffrir
Que Mr. Fawzi Lakjaa fasse face à ce gâchis.
Le plus vite possible
En attendant, la coupe AU-NZ continue. Le premier quart de finale se joue vendredi à 2 heures du matin. Pendant deux jours on va retrouver l’Angleterre, le Japon, la France bien sûr qui affrontera le pays hôte l’Australie et dont Renard coach heureux prévient encore ses joueuses : « Attention, ça sera dur et difficile ». Et il ajoute malicieux : « Mais pour tout le monde ».
Et les 8 équipes qualifiées à ces quarts de finales qu’on aura frôlés et sûrement fantasmés ont chacune quelque chose à nous apprendre.
Alors ne boudons pas la suite des évènements.
