Alors qu’un autre organisme relevant du ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts cherche à rentabiliser sa Cité du Cheval à Bouskoura à Casablanca en recourant à la concession privée, l’Agence Nationale des Eaux et Forêts (ANEF) explore des voies comparables pour son projet de revitalisation de la forêt de Bouskoura.
L’agence dirigée par Abderrahim Houmy, s’apprête à lancer des appels à manifestation d’intérêts à l’endroit des professionnels de la restauration et de l’animation afin de concéder à ceux-ci l’exploitation des espaces dédiés aux activités récréatives au sein de ce véritable poumon vert de la ville de Casablanca.
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Cette approche fait partie d’un programme d’urgence 2025-26 lancé par l’ANEF pour la sauvegarde de la Forêt de Bouskoura et l’amélioration de l’expérience des citoyens qui se ruent chaque week-end vers ce qui représente pour les habitants de Bouskoura, voire de la capitale économique, un espace de détente et un véritable équilibre écologique.
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Aujourd’hui, cet espace qui s’étend sur 3.000 hectares fait face à des défis environnementaux critiques qui a souffert ces dernières années de l’accumulation de déchets, des effets cumulatifs de la sécheresse et de la vulnérabilité accrue de ses peuplements d’eucalyptus et de pins face aux pathogènes, sans compter l’incivilité des visiteurs qui la transforment en dépotoir après les pique-niques ! Entre restauration écologique et modernisation des infrastructures, les travaux en cours sous la houlette de l’ANEF témoignent d’un effort collectif pour redonner vie à ce havre vert.
