Dialogue social

Vers une hausse des salaires de 1.000 DH dans le secteur public

Après des tractations serrées entre les syndicats et le gouvernement, un accord a été conclu concernant la hausse des salaires dans le secteur public.

Cette augmentation prévoit une revalorisation de 10% du Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) ainsi qu’une augmentation de 1.000 DH des salaires dans le secteur public.

Miloudi Mokharek, secrétaire général de l’UMT, a confirmé à nos confrères de L’Economiste cette avancée en déclarant : « Nous avons réussi à obtenir une revalorisation de 10% du Smig et de 1.000 DH des salaires dans le secteur public ».

Lire aussi | Dialogue social: l’augmentation générale des salaires au centre des questions abordées lors du nouveau round

Cette hausse des salaires s’effectuera en deux temps, avec une première tranche de 500 DH cette année et une seconde tranche de 500 DH l’année suivante. De plus, le Smig bénéficiera d’une augmentation de 5% soit en septembre 2024, soit en janvier 2025, suivie d’une autre tranche de 5% un an plus tard. Concernant la date d’entrée en vigueur de la hausse du Smig, les négociations ont été intenses et pourraient conduire à une mise en œuvre en janvier 2025 afin de minimiser les perturbations dans certains secteurs.

Parallèlement, des négociations sectorielles seront menées pour améliorer les revenus dans le secteur privé. De plus, une révision de la grille de l’impôt sur le revenu est prévue, avec une baisse du taux de 38% à 37%. Cette mesure s’accompagnera d’un réaménagement des tranches de revenus soumis à l’impôt, avec une exonération du salaire mensuel jusqu’à 6.000 DH.

Lire aussi | Augmentation des salaires des enseignants: On connaît la date du premier versement

Rajaa Kassab, membre du bureau exécutif de la CDT, a également confirmé ces avancées en indiquant que le seuil du revenu exonéré passerait à près de 40.000 DH, avec des gains potentiels pouvant atteindre entre 189 à 700 DH. En outre, des ajustements seront apportés aux déductions au titre des charges familiales, passant de 360 DH à 500 DH.

Enfin, un accord sur le dossier de la loi sur la grève a également été obtenu. Le projet de loi, introduit au Parlement en avril, vise à clarifier les modalités de la grève, tout en garantissant le respect de la Constitution et du droit du travail international.

 
Article précédent

La Marocaine Vie augmente les taux de rendement de son fonds en dirhams jusqu'à 3,4% pour 2023

Article suivant

Les systèmes de "Rendez-vous" et du "eTimbre" généralisés à tous les consulats du Maroc