CleanMob lève 1,3 million d’euros pour accélérer son développement dans la gestion intelligente des flottes

La startup française CleanMob, spécialisée dans la gestion connectée des flottes de véhicules, annonce avoir bouclé une levée de fonds de 1,3 million d’euros en Seed.
Soutenue par BPI France, 212Founders by CDG Invest, MNF Ventures, Tremplin Capital ainsi que quatre business angels, l’entreprise entend renforcer son développement commercial et poursuivre ses efforts en recherche et développement.
Fondée en 2021 par les frères Salah et Khalil El Hajji, CleanMob propose une solution technologique basée sur des capteurs virtuels et l’intelligence artificielle prédictive, destinée à optimiser la gestion des flottes sans recourir aux boîtiers télématiques traditionnels. La startup fait partie du palmarès Future 40 de Station F, qui distingue les 4 % de startups les plus prometteuses de l’incubateur, et bénéficie actuellement du programme MoveLab.
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Grâce à sa technologie, CleanMob permet de fiabiliser les données issues des calculateurs des véhicules pour 25 marques automobiles majeures, d’intégrer également les véhicules non connectés via les capteurs des smartphones, et de déployer ses solutions en moins de 72 heures sans intervention physique. Plusieurs entreprises, telles qu’Engie Home Services, Asten Santé (groupe La Poste) ou encore le groupe Merlin, utilisent déjà cette technologie pour piloter leur parc automobile.
Avec cette levée de fonds, CleanMob ambitionne de connecter 50 000 véhicules à sa plateforme d’ici 2027. La startup cible en priorité les entreprises de taille intermédiaire et les grands groupes et souhaite s’imposer comme une référence de la télématique automobile nouvelle génération.
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Les deux cofondateurs allient expertise technique et connaissance du marché : Salah El Hajji est diplômé de l’ENSEEIHT et de l’IFP School, spécialiste en motorisation automobile et data science appliquée, tandis que Khalil El Hajji est ingénieur en architecture logicielle, passé par Polytech Nice, Télécom Paris et l’ESSEC, avec une expérience dans la gestion de projets technologiques complexes.