Justice

Procès « Libération ». Touria Sarka entendue le 13 juin au Tribunal de Paris

La dixième chambre correctionnelle du Tribunal de Paris a fixé la date du 13 juin 2024 pour étudier l’affaire opposant Mme Touria SARKA au journal Libération, qui a refusé d’admettre son erreur. La procédure judiciaire a été activée, comme l’a déclaré dans un post sur X (ex twitter) Mourad Elajouti, l’avocat du barreau de Casablanca, soutenu par son confrère Robin Binsard.

La dixième chambre correctionnelle du tribunal de Paris a établi la date du 13 juin 2024 pour l’audience de l’affaire opposant la plaignante Touria Sarka au journal «Libération». Le quotidien français aurait déformé les propos de Mme Sarka sur le séisme d’Al Haouz du 8 septembre 2023 et les aurait attribués à la plaignante, ce qu’elle a catégoriquement démenti. Il s’agissait d’un reportage fabriqué visant à créer une image contraire à la réalité, suscitant l’attention en utilisant la détresse d’une dame qui se lamentait sur le sort de son village après le séisme qui a coûté la vie à près de 3000 victimes.

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Victime de manipulation médiatique, Sarka a décidé, le 18 septembre dernier, de mettre en demeure le quotidien français, qui fait depuis face à des poursuites judiciaires pour avoir attribué de manière mensongère des déclarations à la victime du séisme et pour avoir publié sa photographie sans son consentement préalable en Une de son édition controversée du 11 septembre.

Touria Sarka a fait la une du journal français «Libération» dans son édition du 11 septembre, accompagnée d’une manchette portant la mention : « Aidez-nous, nous mourrons en silence », des propos que le journal a prétendu être ceux de Touria. Or, elle affirme n’avoir jamais prononcé ces mots; elle a plutôt crié « Vive le Roi » au moment de la photographie. En réponse à cela, les représentants légaux de la victime, Robin Binsard et Mourad Elajouti, tous deux avocats aux barreaux de Paris et de Casablanca, ont choisi d’engager des poursuites judiciaires contre la publication. Les deux avocats ont déclaré dans leur communiqué que la version de l’histoire de leur cliente est confirmée par une vidéo en leur possession largement diffusée sur les réseaux sociaux. Les avocats ont souligné que Libération, apparemment animé par un agenda sensationnaliste, a attribué de manière irresponsable des paroles à leur cliente qu’elle n’a jamais prononcées.

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Cette action constitue le délit d’atteinte illicite à la vie privée tel que défini à l’article 226-8 du Code pénal, en plus de violer sa vie privée en diffusant la photographie sans son consentement, ont déclaré les avocats, notant qu’ils ont formellement demandé à Libération de retirer ce photomontage trompeur de son site web et de présenter des excuses à Mme Touria Sarka.

 
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