Enseignement

Sévèrement critiqué, Benmoussa exclut « l’année blanche »

Le ministe de l’Education nationale a fait face à des critiques virulentes à la Chambre des représentants, certains appelant même à sa démission en raison de l’échec perçu dans la gestion de la crise des enseignants. Les députés de la majorité ont tenté de défendre le ministre, mais ont utilisé des arguments déjà avancés au début du conflit.

Lors de la séance des questions orales à la chambre des représentants, lundi, Chakib Benmoussa, le ministre de l’Education nationale, est resté ferme dans sa position, soulignant les améliorations salariales obtenues par les enseignants grâce au dialogue sectoriel.

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Malgré les attaques, il a présenté des chiffres illustrant l’effort financier déployé pour garantir la paix sociale dans le secteur éducatif. Il a souligné que les mesures disciplinaires prises par le ministère visaient à assurer le fonctionnement normal des établissements scolaires face aux entraves au service pédagogique public. Benmoussa a évoqué les violences verbales, le harcèlement, et les attaques contre les enseignants qui ne suivaient pas les appels à la grève comme des raisons justifiant ces mesures.

Le ministre a réaffirmé que la grève est un droit constitutionnel, mais qu’il était crucial de garantir le droit des élèves à une scolarité normale. Il a réfuté des affirmations de parlementaires concernant le nombre de familles impactées, précisant qu’il s’agit de 7 millions d’élèves et non de 7 millions de familles. En réponse à des rumeurs, des sources officielles ont assuré qu’aucune discussion sur une année blanche n’a lieu actuellement, soulignant l’accent mis sur le succès du plan national intégré de gestion du temps scolaire.

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Malgré les critiques, le ministère insiste sur le taux de participation élevé dans de nombreuses institutions et la suspension de quelques enseignants pour des raisons internes. Le ministre de l’Éducation nationale a expliqué que le plan national élaboré par son ministère se concentre sur le contenu, les compétences et les apprentissages de base pour garantir l’égalité des chances entre les élèves et assurer la fluidité de la mise en œuvre adaptée au rythme éducatif des élèves.

 
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