Enseignement

Akhannouch : « Le salaire des enseignants sera augmenté de 2500 DH » [Vidéo]

En prévision d’une grève de trois jours annoncée par la coordination nationale du secteur de l’éducation, le chef du gouvernement exhorte les enseignants à retourner en classe, mettant en avant une augmentation significative des salaires pour les nouvelles recrues. Les parents d’élèves expriment leur inquiétude quant à une possible année scolaire blanche.

Aziz Akhannouch déclare : « Nous aspirons à une éducation de qualité, des élèves bien formés, et des enseignants prêts à dispenser les formations nécessaires. C’est notre seul objectif, sans autre dessein », soulignant que le programme électoral comprend une hausse progressive du salaire minimum net jusqu’à atteindre 7500 DH, dans le cadre de la réforme du système éducatif national.

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En réponse aux appels des syndicats demandant aux enseignants protestant contre leur nouveau statut de mettre fin à leurs manifestations et de reprendre les cours, la Coordination Nationale du Secteur de l’Éducation, regroupant plus de 20 coordinations, annonce une nouvelle grève nationale de trois jours à partir de mardi, accompagnée de sit-ins et de défilés, débutant devant les sièges des directions régionales de l’éducation.

Cette Coordination intensifie également ses protestations en boycottant toutes les tâches qui ne relèvent pas des fonctions des enseignants, en refusant les visites des inspecteurs pédagogiques et les formations. Elle décide aussi de boycotter la surveillance des concours et examens, de ne pas participer aux conseils scolaires, aux associations et aux coopératives scolaires, en incluant le secteur privé dans la contestation.

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D’autre part, la Ligue nationale des associations des parents et tuteurs d’élèves dénonce la perte de 195 jours de classe dans le secteur public au cours des quatre dernières années, soit environ six mois et dix jours. Dans une lettre adressée au chef du gouvernement, elle estime que, rien que cette année, les élèves du secteur public ont perdu un mois et demi d’études en raison des grèves fréquentes des enseignants, soulevant la question de la manière dont ces cours pourraient être récupérés.

 
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