Automobile

Mobilité électrique au Maroc. Voici les recommandations de la CGEM

La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a dévoilé récemment, les résultats d’une étude sur la mobilité électrique. Cette dernière, entend contribuer à l’élaboration d’une feuille de route nationale relative justement à une mobilité électrique et durable. Faut-il souligner que cette étude a été lancée par la CGEM, en partenariat avec l’Ambassade des Pays-Bas au Maroc et l’Agence néerlandaise pour l’Entreprise.

Concrètement, les résultats de cette étude sur la mobilité électrique s’articulent autour de plusieurs thématiques : démocratisation des véhicules électriques, accompagnée de politiques visant à stimuler la demande et à réduire les barrières financières à l’adoption, à travers des incitations fiscales et non fiscales limitées dans le temps. Cependant, un schéma progressif de mise en place de ces dispositions doit être envisagé pour éviter toute perturbation des finances de l’État selon l’enquête.

Lire aussi | Marché des voitures neuves au Maroc. La baisse se poursuit à fin avril

Par ailleurs, cette étude recommande la couverture de l’ensemble du territoire en infrastructures de chargement, et l’élaboration d’un programme national dans ce sens, l’objectif étant de favoriser la fabrication locale. Il faudra miser aussi sur le développement d’une base industrielle nationale pour la production et le recyclage des batteries, ainsi que pour la production et l’installation des bornes de recharge pour les véhicules électriques. Une nouvelle filière industrielle intégrée pour le pays qui pourrait engendrer des emplois, des revenus et attirer davantage d’investisseurs étrangers souligne l’enquête.

Lire aussi | Maroc. Fiat souffle ses 65 bougies

L’étude a également mis l’accent sur l’adaptation du système électrique national afin d’absorber la demande supplémentaire générée par la mobilité électrique, avec la mise en place simultanée de mesures de gestion de la demande, et sur l’importance d’une gouvernance multipartite via la création d’une commission nationale regroupant les différentes parties prenantes des secteurs publics, industriels et académiques. Cette commission aura, notamment la mission de suivre l’avancement de la mise en place du plan d’action défini, d’un commun accord entre les parties prenantes et un certain nombre d’indicateurs de performance.

 
Article précédent

SIAM 2023. 19 contrats-programmes signés à Meknès

Article suivant

La Fédération Marocaine des Médias fustige le dernier rapport de « Reporters Sans Frontières » sur la liberté de la presse