Culture

Le Maroc, un socle d’humanisme à connaître

Terre plurielle et multiculturelle, le Maroc a toujours exprimé sa volonté de partage des valeurs universelles d’humanisme et de paix. A travers ses multiples rencontres internationales, André Azoulay, Conseiller du Souverain, rappelle constamment cette réalité.

La diversité exceptionnelle du Maroc est à la fois géographique, historique, culturelle, économique, humaine (…) : Océan Atlantique, Mer Méditerranée, Anti-Atlas, Moyen-Atlas, Haut-Atlas avec ses sommets enneigés tout au long de l’année, forêts, plaines verdoyantes, oasis, déserts (…). Diversité de la faune et de la flore. Diversité culturelle et religieuse. Diversité linguistique. Diversité humaine. Mais formidable unité nationale forgée par une histoire riche sans être source de chauvinisme. Cette réalité là immunise le Maroc contre tous les fanatismes. C’est le vrai Trésor inépuisable du Royaume, consacré dans la loi fondamentale adoptée en 2011 par tous les marocains. La consécration de cette diversité a été faite à travers la reconnaissance effective de la langue amazighe dans toutes ses variantes.

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L’inauguration historique, en janvier 2020, par le Souverain du Royaume de Bayt Dakira (Maison de la Mémoire), à Essaouira, illustre bien cette volonté ferme de ne jamais tourner le dos à la mémoire. Mieux, c’est la meilleure façon de se réconcilier avec un passé douloureux et de mettre fin aux séquelles coloniales. A chaque occasion, André Azoulay, conseiller du Roi, n’hésite pas à exprimer cette profondeur humaniste du Maroc. Ainsi, à Berlin, à l’enceinte du Bundestag, pas loin des lieux qui ont vu naître la pire des barbaries destructrices, à l’occasion d’une conférence organisée par la Fondation Konrad Adenauer, Azoulay soulignera « le leadership spirituel et temporel incarné par SM le Roi Mohammed VI, au sein de la communauté des Nations », tout en rappelant la lecture de l’Holocauste par le Souverain et le Peuple marocain, qui n’est pas celle de l’amnésie. Dans la mesure où cette lecture est celle « d’une blessure mémorielle inscrite dans l’un des chapitres les plus douloureux dans le panthéon du patrimoine universel ». Un peuple qui opprime un autre peuple ne peut pas prétendre être libre. Le même message sera transmis à Séville, en Espagne, là où le fanatisme avait sévi, à une époque où l’obscurantisme l’avait emporté sur les lumières de l’Antiquité et sur le vrai message des nouvelles religions monothéistes. Là aussi, André Azoulay a réaffirmé, lors de la Cérémonie du Souvenir, l’engagement de toutes et de tous « à préserver et à prolonger au fil des générations, l’irréductibilité, l’irréfragabilité et l’universalité de la mémoire de l’Holocauste ».

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André Azoulay préside la Fondation des Trois Cultures et des Trois Religions dont le but principal est de cultiver et de partager les valeurs humanistes universelles. A l’image du Royaume du Maroc présidant le Comité Al Qods, ville d’espoir et de paix pour tous les êtres humains, quelles que soient leurs croyances. Car il est question de faire des différences culturelles une force nourricière de la paix. Et, tout récemment, le 25 février, à Vienne, symbole de la diplomatie mondiale, là où a été érigé le « Mur des 70 000 noms », en hommage aux juifs autrichiens assassinés par les nazis, André Azoulay a pris la parole, au fil d’une longue série d’entretiens et de conférences, pour faire connaître et partager l’expérience marocaine dans la consécration du respect de la diversité culturelle et religieuse, un besoin toujours vital, surtout dans cette région de l’Europe, où « le ventre de la bête est toujours fécond » et où a été repris le langage des canons.  

 
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