Grâce à une nette hausse des impôts directs, les rentrées fiscales se sont améliorées de 16,4% au cours des cinq premiers de 2025, par rapport à la même période de l’année passée, indique Bank Al-Maghrib dans sa nouvelle revue de la conjoncture économique.
Les recettes des impôts directs se sont, ainsi, améliorées de 31% à 72 milliards, à la faveur notamment de la croissance de 34,5%, à 37,9 milliards, du produit de l’IS (Impôt sur les Sociétés), résultant principalement des hausses du complément de régularisation de 6,7 milliards et du premier acompte de 3,8 milliards.
D’autre part, cette évolution reflète la hausse de 27,6% à 32,2 milliards des rentrées de l’IR, dont 3,8 milliards proviennent de l’opération de régularisation fiscale volontaire des personnes physiques.
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Le produit de l’IR a été tiré également par des améliorations de 1,8 milliard des recettes liées aux actions de l’Administration fiscale et de 738 millions de dirhams de celles générées par l’IR sur les salaires.
S’agissant des impôts indirects, ils ont drainé des recettes de 73,4 milliards, en accroissement de 8,7%, traduisant des renforcements de 7,4% à 58,3 milliards des rentrées de la TVA et de 13,6% à 15,1 milliards pour la TIC (Taxe Intérieure de Consommation).
L’évolution de cette dernière résulte en particulier des progressions de 17,8% à 8,6 milliards de la TIC sur les produits énergétiques et de 8,2% à 5,2 milliards de celle sur les tabacs.
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Pour ce qui est de la TVA, son évolution reflète des hausses de 10,2% à 37,1 milliards de celle à l’importation et de 2,9% à 21,2 milliards de celle à l’intérieur, laquelle tient compte des remboursements de crédit de cette taxe d’un montant de 8 milliards, au lieu de 4,3 milliards un an auparavant.
Pour leur part, les rentrées des droits de douane ont baissé de 8,6% à 6,8 milliards, tandis que celles des droits d’enregistrement et de timbre se sont accrues de 7,3%, à 10,7 milliards.
