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Liberté de la presse : Le Maroc gagne 15 places au classement RSF

L’ONG Reporters sans frontières a dévoilé son classement annuel sur la liberté de la presse dans le monde. Le Maroc y occupe la 129e place, contre la 144e une année auparavant.

C’est un bond de quinze places que le Maroc vient de réaliser dans le classement mondial sur la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières. Le Royaume occupe désormais la 129e place avec un score de 45,97, contre la 144e place et un score de 43,69 en 2023.

En Afrique du Nord, le Maroc occupe la deuxième place après la Tunisie (118e). Le Royaume devance l’Algérie (139e), la Libye (143e) et l’Égypte (170e). La région Moyen-Orient Afrique du Nord est perçue par l’ONG comme la région où la liberté de la presse est la plus bâillonnée.

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« Au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, près d’un pays sur deux est dans une situation “très grave”. Les Émirats arabes unis rejoignent les 8 autres pays de la zone en rouge sur la carte : le Yémen, l’Arabie Saoudite, l’Iran, la Palestine, l’Irak, le Bahreïn, la Syrie et l’Égypte. La Palestine, occupée et sous bombardements de l’armée israélienne, pays le plus meurtrier pour les journalistes, figure également en bas du Classement. Seul le Qatar est désormais le pays de la zone à ne pas être en situation “difficile” ou “très grave” », écrit RSF à ce propos.

Pression contre les journalistes

Concernant le Maroc, l’ONG estime que la pression contre les journalistes se poursuit bien que « la Constitution marocaine garantit la liberté d’expression et le droit à l’information, interdit toute censure préalable et garantit qu’une “Haute Autorité de la communication audiovisuelle veille au respect du pluralisme ».

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« La société consomme la presse indépendante sans pour autant être prête à prendre sa défense. La désinformation qui règne est accentuée par la tendance d’un journalisme à sensation qui ne respecte pas la vie privée et dégrade en général l’image de la femme », ajoute l’ONG.

 
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