Revue de presse

Les plateformes électroniques de transport à réglementer

Les plateformes VTC sont devenues monnaie courante a Maroc et les applications via des smartphones abondent, à tel point que de nombreux citoyens en font leur mode de transport quotidien préféré. L’Economiste dans son édition du mercredi 27 décembre revient sur ce sujet épineux o^il focalise sur le côté légal de cette activité.

Récemment au Maroc, les applications de transport via des smartphones, notamment les plateformes VTC, ont gagné en popularité, Si les usagers y trouvent leur compte car plus pratique et personnalisé, des voix au parlement pointe l’aspect « illégal » de ce service. Certes il contribue à réduire la crise du transport urbain, mais « les sociétés ou les personnes qui opèrent dans ce créneau travaillent sans autorisation et souvent avec des chauffeurs n’ayant pas la carte professionnelle ni permis de confiance délivré par les autorités locales. C’est une injustice pour une profession organisée comme les taxis, a soutenu un parlementaire, qui a interpelé le ministre sur les mesures à prendre pour améliorer ce secteur et garantir l’équilibre des opportunités d’emploi ».

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Et de préciser que « le transport des personnes en se basant sur un système d’intermédiation avec des moyens numériques, sans autorisation, est considéré comme une activité illégale dans le système en vigueur. Dans ce cadre, le ministère coordonne avec les services spécialisés relevant du département de l’Intérieur pour prendre toutes les mesures nécessaires pour respecter les dispositions légales en vigueur dans ce domaine »,

Conformément aux dispositions légales en vigueur, l’obtention d’autorisations pour l’activité publique de transport des personnes est une obligation. Chaque véhicule et chaque acteur intervenant dans l’intermédiation du transport des personnes doivent détenir une autorisation. L’absence d’autorisation pour le transport des personnes via des applications numériques est considérée comme une activité illégale.

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Le ministère coordonne avec les services spécialisés relevant du département de l’Intérieur pour faire respecter les dispositions légales dans ce domaine. Cependant, le ministère reste ouvert à étudier les propositions des entreprises souhaitant investir dans les services de transport en utilisant des applications intelligentes, dans le respect des procédures légales et réglementaires, pour garantir la sécurité des employés et assurer une concurrence loyale.

 
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