Transfert d’argent

La fintech maroco-canadienne Yalla Xash en manque de cash !

Deux ans à peine après avoir levé 6 millions de dirhams auprès du fonds de start-up Maroc Numeric Fund II, Yalla Xash se dépêtre dans de sérieuses difficultés financières.

Cette plateforme de transfert d’argent rapide de l’Amérique du Nord vers le Maroc qui avait séduit initialement la communauté marocaine résidant aux Etats Unis et au Canada par l’ergonomie et l’économie de sa solution (utilisable à loisir et en toute sécurité à partir de son smartphone avec des coûts de transfert divisés par au moins trois), commence depuis quelques semaines, à susciter l’inquiétude de ses partenaires correspondants au Maroc.

Lire aussi | Accélérateur Fintech de Visa. Trois startups marocaines parmi les 23 africaines sélectionnées

Aussi, après des impayés répétitifs, certains de ces derniers ont décidé de ne plus collaborer avec cette Fintech qui, pour faire face à ses problèmes de trésorerie, commence à ne pas honorer le remboursement de l’argent collecté auprès de ses clients nord-américains à ceux qui l’ont couvert (payé à sa place les expéditeurs). Pour l’instant, rien ne filtre sur le plan de sortie de crise du management de Yallah Xash ni de celle du gestionnaire de Maroc Numeric Fund II, en l’occurrence MITC Capital qui cherche à redorer son blason après le résultat très mitigé des investissements de son premier fonds MNF I.

Mais il semblerait que Yallah Xash cherche à refaire surface à travers un plan d’austérité qui vise à réduire ses charges marketing et de fonctionnement, ainsi que le recours à des relais de financement. Quant au plan de développement qui devait mener cette fintech à s’ouvrir sur plus de pays africains comme marchés destinataires de ses flux, il est pour l’instant et tout simplement remis aux calendes grecques….le temps de se reconstruire d’abord sa crédibilité sur son marché initial.

 
Article précédent

Le Groupe Renault va implanter son futur centre R&D à Tanger

Article suivant

Indice de perception de la corruption: Le Maroc recule de 3 places par rapport à 2022