PORTRAIT. Anas Bouassami, cofondateur de Snipfeed
Les compétences marocaines de l’étranger constituent un vivier dans lequel le Maroc peut puiser pour le transfert du savoir-faire et d’expertise. Qu’il s’agisse d’éminents chercheurs et scientifiques ou de décideurs, elles forment une élite certaine. Anas Bouassami, fait partie de celles-ci, sélectionnées dans le dossier de notre magazine Challenge «Compétences marocaines de l’étranger : le défi de la mobilisation», paru le 21 juillet dernier.
Baccalauréat en poche, Anas Bouassami a poursuivi ses études à l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne en Suisse. Il s’est retrouvé à l’Université Paris Dauphine afin de terminer son cycle d’études supérieures et a décroché un master à l’Université de Berkeley en Californie. C’est justement dans cet État des States qu’il a cofondé en 2020 avec Rédouane Ramdani et Pierre-Habté Nouvellon, une startup baptisée Snipfeed.
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Basée à Los Angeles et à Paris, elle se définit comme étant la première plateforme franco-américaine de monétisation dédiée aux influenceurs et s’inscrit dans l’économie «de la passion» (selon ses créateurs), en proposant à ses utilisateurs de mieux monétiser leur audience et leur contenu. Sans compter que Snipfeed aide les créateurs à générer de nouveaux flux de monétisation en un seul clic et permet de proposer à leur audience, des abonnements, des bundles, des événements en «live stream», des questions-réponses, des conseils…
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S’agissant du domaine des startups et de l’innovation au Maroc, Anas Bouassami pense que le Royaume a fait des progrès appréciables aussi bien au niveau de l’accompagnement et de l’appui financier que de la formation. «Nous le constatons, nous qui travaillons avec des développeurs marocains», précise Anas Bouassami : «la qualité technique s’améliore de plus en plus et se hisse au niveau des standards internationaux. Nous employons ainsi sept développeurs au Maroc et comptons faire croître cet effectif au fil des mois».